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EDITO: La bêtise climatique
Pour se rapprocher des consommateurs et de relancer une dynamique autour du collectif des vignerons et de leurs vins, l'association des Vignerons du Jurançon lance cet été sa "Vinothèque" située ZAC du Vert Galan à la sortie de Pau. Après 2 années de boutique "éphémère", ce nouveau site de dégustation et de vente aux 120 références, s'ajoute à la Maison des vins de Lacommande, berceau de l’association, et permet de créer deux portes d’entrées sur le vignoble. Une plus grande visibilité pour les vignerons indépendants de l'appellation béarnaise reconnue pour ses vins uniquement blancs, moelleux ou secs. www.vins-jurancon.fr
Vélotour, l'événement vélo-loisir, propose une balade gourmande à travers les domaines du grand Saint-Emilionnais le 10 septembre. Au programme une balade gourmande sur un parcours cyclo-ludiques, au milieu des vignes. Le départ se fera depuis le Château Dassault, qui sera également le lieu d'arrivée de la balade gourmande. Ce château de près de 1 000 m² date du XIXe siècle. De style Second Empire, il est associé à un domaine viticole de 28 ha. Infos & Billetterie Velotour.fr/saint-emilion
La CCI Bordeaux-Gironde met en ligne le site internet marchesdegironde.com. Objectif : permettre aux internautes de trouver le marché girondin (permanent ou saisonnier) à proximité de leur domicile ou lieu de vacances. Près de 79 marchés, permanents ou saisonniers, de plein-air ou couverts, y sont déjà référencés. Pour les commerçants non sédentaires, actuels et à venir, les informations réglementaires et les contacts des gestionnaires des marchés sont également indiqués.
A Bergerac, l'association Reverredire Nouvelle-Aquitaine regroupe trois acteurs associatifs du réemploi du verre du territoire régional : L'Attache Rapide à Bergerac (24), La Consigne Bordelaise à Bordeaux (33) et Les Retournées à Anglet (40 et 64). Elles proposent un modèle régional de réemploi du verre, en lien avec les filières productives et les acteurs de la chaîne qui s'appuiera sur des activités d'économie sociale et solidaire porteuses d'emplois de proximité. Des actions de sensibilisation sont déjà engagées pour 2022.
Gradignan (Gironde)accueille les mondiaux de boomerang du 16 au 26 août. Une centaine de lanceurs issus de 14 nations s'affronteront au Domaine de Moulerens sur différentes épreuves spectaculaires en individuel et en équipe. 25 athlètes français participeront et les têtes d'affiche remettront leur titre en jeu à l'image de Marie Appriou, 23 ans, championne du Monde en titre et Matéo Guerrero, 15 ans, vice-champion du Monde Junior. Renseignements sur l'appli https://wbc2022.glideapp.io/dl/d0a5f4
A Souillac, terre d'Occitanie et de modération radicale, le même maire, en manière de porte-parole, a pointé la loi NOTRe, la qualifiant de « ruralicide »... Rien que cela. Retenons que derrière la formule il y a une interrogation, profonde et nécessaire, face à la nouvelle donne de l'intercommunalité. Cette obligation au regroupement des communes qui ne date pas d'hier mais s'est accélérée, ces dernières années, avec l'Etat sifflant la fin de la partie. Pour avoir suivi de près cet exercice que l'on nous permette, à l'heure du déficit démocratique, de la crise de la représentation, ces quelques remarques.
Le tout est parti, au fond, de ce qui serait un constat insupportable dans un Etat dont les technostructures restent fondamentalement jacobines : Comment est-ce encore possible que le cher et vieux pays revendique quelques 36.000 - 35 228 - communes ? Rien de pareil en Europe...Au nom de ce constat, souvent guidé par un souci d'économie et d'abaissement de la dépense publique, la logique institutionnelle peut, si l'on n'y prend garde, déboucher sur toujours plus d'éloignement du citoyen, de l'électeur, de la décision qui le concerne. De ces signes élémentaires de proche considération. Sur le mode : tiens, nous n'avons plus de cantonniers ! (traduire nous ne connaissons plus ceux qui entretiennent nos bords de routes et fossés ) ; alors nous allons nous plaindre à la mairie du village qui promet d'alerter « l'interco » .. Caricature ? A peine, malgré les efforts de communication entrepris au sein de ces fameux EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale). Vrai problème de démocratie locale, d'autant plus aigu que les représentants des communes, au sein de LA Communauté de communes ou d'agglomération, ne sont pas vraiment élus sur un projet mais désignés sur chaque liste communale. Souligner cela c'est aussi entendre ce que disent ces maires qui jugent « inégalitaire » la fameuse DGF, la Dotation Globale de Fonctionnement dont le périmètre est fixé par l'Etat. Alors, selon que « vous êtes puissant ou misérable » ou plutôt très gros ou très petit, vous n'aurez pas les mêmes chances, ou services...et il vous faudra faire et faire des kilomètres, beaucoup de kilomètres, si vous le pouvez, pour accéder au service dont vous avez besoin. Après cela faut-il s'étonner que 23 maires du Lot aient démissionné depuis les dernières municipales ? Mais alors que faire ? Jeter la loi NOTRe aux orties ? Pas forcément, mais commencer par aménager la démocratie interne et cela peut tout à fait être entrepris, d'ici les prochaines municipales, en y agrégeant, pourquoi pas, la création de conseils citoyens qui sont une obligation dans les quartiers de la politique de la ville. Et puis oser, et nombre d'élus et de parlementaires issus du milieu rural y sont prêts, instituer une vraie péréquation fiscale entre les communes riches et les autres.
C'est à nos yeux un des grands défis, au cœur de la crise sociale et politique actuelle. Il faut mettre en chantier un Nouvel acte de l'Aménagement du territoire rural. C'est à dire bâtir, avec la volonté politique nécessaire, celle du président de la République, du gouvernement, du parlement, des collectivités territoriales – régions et départements qui sont en première ligne mais sans toutes les compétences nécessaires – des métropoles, une réponse à ce qu'il est convenu d'appeler la fracture territoriale. Une formule qui recouvre tout le champ de la vie économique, sociale, culturelle. Notons, à ce sujet, l'initiative prochaine, d'Assises du territoire en Gironde, maintenant que l'idée de la métropolisation imaginée par l'Elysée, pour le plus grand département de France, a été abandonnée par un Alain Juppé, conscient des limites de pareille entreprise. Juppé-Rousset-Gleyze qui sont, ou ont été maires, et leurs équipes, vont pouvoir ouvrir ce qui doit être un temps fort de la démocratie locale. Réjouissons-nous que l'on puisse y rechercher et apporter des solutions à la crise actuelle.
Joël Aubert
Le monde a changé : les communes et villages "de quelques 200 à 300 habitants" ne sont plus de véritables bassins de vie quotidienne ; les gens qui y habitent font massivement leurs courses ailleurs, et travaillent ailleurs, dans un rayon d'une vingtaine de km, et ne se connaissent plus guère entre eux.
L'outillage des cantonniers a changé aussi : de grosses machines qui coûtent très cher, et qui ne peuvent pas être achetées par une commune isolée...
Nous sommes entrés depuis quelques décennies dans la civilisation du pétrole, où il est considéré comme normal de prendre sa bagnole pour tout acte de la vie quotidienne.
Les campagnes tendent à devenir d'immenses banlieues : la rurbanisation !
L'égalité et la démocratie dans ce nouveau contexte ? Vaste débat !
Il y a quelques années, j'étais maire d'une commune de 200 habitants. Lorsque j'ai proposé à mon collègue maire d'une autre "petite" commune avec qui nous partagions déjà le cantonnier d'également partager la tondeuse, celui-ci m'a ri au nez ... Aujourd'hui tout est à l'interco ... à qui la faute ?
Indépendamment de cela, il y a un indicateur économique qui est totalement absent du débat public : Quelle est la recette et la dépense publique globale par habitant et par territoire ?
Puisque la logique économique semble le maître mot, autant poser des réalités chiffrées sur des discours.
En clair, quel sont les territoires qui consomment plus de dépense publique qu'ils n'en génèrent et quels sont ceux qui produisent plus de recettes fiscale qu'ils ne consomment de dépenses publiques. Le calcul est sans nul doute complexe ... mais n'est-ce pas là un travail de journaliste ?
Je subodore que certaines réalités seraient dérangeantes.
La preuve n'est pas faite, comptablement, que la métropolisation soit l'organisation du territoire la moins dépensière en moyens publics.
C'est avant tout une vision politique servie par des élus ayant des ambitions nationales et qui, dans cette métropolisation, trouvent un palliatif (financier au moins) à leurs espoirs déçus ...
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