Ostavals, prochain "relais" de la Communauté basque sur le chemin de Compostelle
« La finalité, c’est de jouer devant des gens », pour la compagnie Atlatl
« Peu de perspectives pour les mois à venir », J-L Dubourg, Président de la Chambre (...)
Crise aviaire : Le Département des Landes soutient la filière à l'unanimité
Le Festival International de la BD pose ses valises en gares
Ce 25 janvier, le Conseil départemental des Landes réuni en séance plénière extraordinaire a voté une enveloppe d'1 M€ suite aux 4 épisodes de pluie et de crues connues en 2020, et particulièrement ravageuses sur le réseau et ouvrages d'art routiers. 500 000 € sont dédiés à la remise en état du réseau départemental et 500 000 € iront en soutien des collectivités locales dans leurs propres chantiers de réhabilitation. L'enveloppe globale pourra être revue à la hausse selon les besoins.
Tribord, la marque de nautisme de Décathlon, a dernièrement quitté son siège de Hendaye pour s'installer à La Rochelle. L'équipe est en train d'emménager dans les locaux de l'ancienne Société des régates rochelaises, au niveau de la capitainerie du port des Minimes. Le site devrait être opérationnel en avril, pour une ouverture au public cet été. Ce laboratoire de recherche et de développement, le "Sailing Lab", aura vocation à développer de nouveaux produits du nautisme. 5 emplois seront créés.
Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine a conclu début janvier un contrat de partenariat "Compétitivité énergétique" avec l'entreprise Placoplatre, à Cherves-Richemont (Charente). Il s’agit du dixième de ce type. La volonté de la Région est de faire baisser de 30% sa consommation électrique sur l’ensemble du territoire néo-aquitain, dont 20% de celle-ci est représenté par le secteur de l’industrie. Avec ce dixième contrat, le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine atteint une économie d'énergie totale de plus de 500 GWh, ce qui correspond à la rénovation de 100 000 logements.
Une récente étude de l'INSEE Nouvelle-Aquitaine montre que les Neo-Aquitains ont bien du mal à se séparer de leur voiture, même pour effectuer des déplacements courts. Sur 700 000 personnes habitant à moins de 5kms de leur travail, 72% prennent la voiture, contre 60% nationalement. Pour ceux qui habitent à plus de 5kms de leur travail, 16% s’y rendent en transports en commun et 11% en vélo. Les transports en communs sont davantage utilisés dans les zones fortement urbanisées. Là où le recours au vélo est aussi en hausse. Les résultats de l’enquête ici
L'abbaye de Saint-Savin (86) propose une visite virtuelle en partenariat avec la société Conférentia spécialisée dans l’organisation d’événements digitaux. Totalement gratuite, cette visite inédite se déroule ce lundi 25 janvier entre 18h30 et 20h et sera animée par 2 guides-conférenciers de l’abbaye. Le temps de cette visite atypique, le visiteur sera transporté de son salon jusqu’au au cœur du Moyen Âge, entre petite et grande histoire de France, à la découverte de l’abbaye et de lieux traditionnellement interdits d’accès ! Infos et inscription : www.conferentia.fr (onglet conférence gratuite)
Oui, sentons-nous solidaires de ces milliers de gens qui à moins de demander - et ils le font en masse depuis trois ans – le bénéfice de la nationalité française, sont les laissés pour compte d'un match de fond de court entre le Royaume Uni et l'Union européenne qui n'avait que trop duré depuis le référendum de 2016, perdu par David Cameron.
Encore heureux que pendant la période transitoire qui s'ouvre ce 1° février, et jusqu'à la fin de l'année, ils conserveront la faculté de vivre et circuler comme avant et, au pire, d'obtenir une carte de séjour après le 1°juillet 2021.
Et maintenant ? Attendons les prochains faits et gestes de Boris Johnson... de ce premier ministre à grand spectacle qui a le choix entre deux postures : ou faire le maximum pour qu'en onze mois les négociations concrètes qui vont s'engager entre le Royaume Uni - en l'occurrence assez désuni lorsque l'on lit les propos de Nicola Sturgeon la première ministre d'Ecosse qui voit son peuple déchiré- et l'Union européenne, réussissent et permettent de conserver un niveau d'échanges, de liberté de circulation, de partage d'informations cruciales dans un monde de plus en plus dangereux ou les verrouiller, au nom de la grande histoire qu'il claironne volontiers et rêve de ressusciter ? Et, qui sait, en osant faire de la Grande Bretagne une manière de grand paradis fiscal.
Il serait sage qu'il trouve les mots adéquats pour laisser toutes ses chances à une nouvelle donne plutôt qu'à un no deal, qu'il veille à ce que cessent ces attitudes xénophobes, de plus en plus marquées, et qui ont été à la source de cette rupture avec l'Union....Ces mensonges dont le grand philosophe universaliste, Théodore Zeldin, ne craint pas de dire à nos confrères de La Croix : « Les Britanniques ont moins été trompés qu'ils ne se sont trompés eux-mêmes. Ils ont accepté les mensonges qui leur convenaient. Leurs angoisses, à propos de leur vie quotidienne, les ont poussés à accepter des illusions qui renforçaient leurs propres illusions. »
Beau sujet de réflexion derrière ces mots qui renvoient à l'immense effort que l'Union Européenne doit entreprendre, après ce choc de la séparation que nous ressentons et qu' Emmanuel Macron a cru bon de reconnaître, ce 31 janvier depuis l'Elysée...Nous sommes à un moment redoutable de la vie de nos démocraties où les institutions vacillent devant la perte de sens et l'emballement des réseaux sociaux, à un moment où l'Europe a servi de bouc émissaire parfait face aux difficultés quotidiennes, à un moment où un Emmanuel Todd, qui ressuscite la lutte des classes au nom des inégalités de revenus, accuse l'euro de tous les maux. A un moment où il va être crucial de refonder le projet européen, non seulement autour d'un parlement renouvelé qui semble vouloir jouer pleinement son rôle, d'une Commission qui va devoir jouer avec lui et peser pour que le citoyen européen ne soit pas l'otage de négociations commerciales – on pense au Ceta et au Mercosur – qui contreviennent à nos valeurs, où l'Europe peut et doit être encore le lieu géométrique d'une espérance pour une génération qui attend qu'elle montre l'exemple face au grand défi climatique.
Joël Aubert
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