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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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24/08/2019

Ce G7 prendra-t-il une bouffée vivifiante d’air marin?

 

Ne croyons pas, pour autant, que face à ce personnage l'Europe ne parlera que d'une seule voix. On aura noté, déjà, que l'annonce d'Emmanuel Macron de suspendre la participation française à l'accord entre l'Union et le Mercosur entraîne une réaction négative du président polonais du Conseil européen, Donald Tusk, avec une Allemagne qui n'est sans doute pas empressée de suivre la ligne Macron. L'hôte de l'Elysée a fait une manière de coup de politique intérieure, en jouant sur l'émotion et l'inquiétude suscitée par les incendies qui ravagent la forêt amazoniene et pointant l'attitude de cet autre président des Amériques qui fait peur, le brésilien Bolsonaro. Le monde agricole s'en est réjoui bien vite... Attendons ce qui émergera de ces débats pour mesurer ce que l'ambition présidentielle, notamment sur la question des inégalités, aura pu faire quelque peu bouger. En tout cas, aiguillonné par la présentation qui lui a été faite par La Nouvelle-Aquitaine du grand défi climatique qu'elle est la première région française à aborder, sérieusement, à travers « NéoTerra », il a semblé prendre la mesure du défi de la pollution qui affecte les Océans. A suivre. En annonçant qu'il rendrait compte aux français des travaux de ce sommet, Emmanuel Macron ne peut ignorer le scepticisme qui l'entoure et les inconvénients qu'il provoque, non plus que le grand rassemblement alternatif qu'il a suscité où le Pays basque a confirmé qu'il savait y faire sur le mode de l'organisation.

 

 

 

 

 

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