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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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09/04/2017

Ce printemps aux allures d’été…

En attendant, il faut conserver cette joyeuse faculté d'anticipation qui nous éloigne des soucis de la vie et, surtout, les faire partager à ceux de nos plus jeunes voisins dont la capacité d'émerveillement ne demande qu'à être encouragée. Cette proximité concrète de la nature est à nos yeux, encore, la meilleure des leçons de chose pour apprivoiser l'environnement, ce qu'est un biotope, la richesse de la biodiversité.... Une belle occasion pour les chantres de la rénovation de l'école primaire de proposer des classes ouvertes . Et de faire comprendre qu'il existe un temps pour faire naître les petits pois au jardin, mûrir les tomates de plein champ, ou semer le maïs et qu'à l'heure du réchauffement climatique le vigneron s'interroge, avec l'aide des chercheurs, pour savoir s'il va devoir changer ses cépages et ses  plantations pour produire un vin de qualité au degré alcoolique raisonnable.

Ces rappels qui ne se veulent surtout pas sentencieux mais simplement nourris du bonheur d'une éducation où l'on apprenait à greffer les arbres et à distinguer un amendement d'un assolement, ne sont pas si éloignés de ce qu'on le ressent, aujourd'hui, de l'aspiration profonde d'une société à connaître les façons dont ce qu'elle consomme a été produit, dans le respect des équilibres naturels. Cette évolution est irréversible et si on veut éviter qu'elle ne donne lieu aux récupérations faciles et accusatrices il ne faut plus craindre de mettre carte sur table. De jouer la transparence, en expliquant ce qui est possible aujourd'hui et le deviendra demain : un véritable défi notamment pour l'agriculture qui s'y prépare enfin activement.

 

 

 

 

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