La saison estivale s’annonce animée au lac de Saint-Pardoux
Le melon du Haut-Poitou : début de récolte d'un produit estival d’exception
Replay offre une nouvelle vie aux jouets et un tremplin professionnel à ses salariés
Nouvelle-Aquitaine: Les marchés fonciers ruraux ont battu des records en 2021
EDITORIAL Agir contre l'abstention, c'est maintenant
Ce 29 juin marque le dernier jour d’activité du Centre de Vaccination de Pau, qui fermera ses portes à 18h. Si depuis le début de l’année 2022, la Ministère de la Santé a réorienté la stratégie vaccinale vers la médecine de ville, il a été décidé en lien avec l’ARS et la Préfecture, que la Ville de Pau poursuivrait son activité jusqu’à la fin du mois de juin pour finaliser les parcours vaccinaux des patients. Même si une accélération des contaminations est en cours, la baisse de la demande y est notable depuis plusieurs semaines. Ouvert depuis le 18 janvier 2021, 258 630 actes de vaccination y ont été réalisés.
Dans les Deux-Sèvres, Ménigoute Animation Internationale Nature Environnement porte un projet fédérateur autour de la protection de l'environnement notamment au travers du Festival International du Film Ornithologique (FIFO). Pour l'édition 2022, le FIFO revient sous une forme classique avec notamment la diffusion de la trentaine de films en compétition. Elle verra également la reconduction de deux appels à projets en partenariat avec France 3 Nouvelle-Aquitaine et Ushuaia TV à destination de réalisateurs de films documentaires animaliers.
Le Conseil de bassin viticole «Bordeaux-Aquitaine», avec Fabienne Buccio, préfète de la région, des représentants des vignobles de Bordeaux, de la Dordogne et d’une partie du Lot-et-Garonne, vient d'activer plusieurs dispositifs d’accompagnement des agriculteurs, dont les viticulteurs touchés par les épisodes de gel de la campagne 2021. Sur la région, l’État a débloqué près de 80 M€: 60M€ pour l’activation exceptionnelle du régime de calamités agricoles en viticulture, 12M€ en soutien à l’aval, 2M€ pour un fonds d’urgence, 4,1 M€ pour un dégrèvement de Taxe Foncière sur les propriétés non bâties en Gironde.
En septembre 2020, l'Association Musique en Côte-Basque et l'Académie Maurice Ravel ont fusionné pour devenir l'Académie Internationale de Musique Maurice Ravel. A Saint-Jean-de-Luz, l'Académie a pour projet de conjuguer la formation et la mise en réseau de jeunes interprètes et compositeurs avec la programmation de concerts et la mise en œuvre d'actions de médiation auprès des jeunes publics et des publics éloignés de l'offre culturelle. L’édition 2022 du Festival et Académie Ravel qui s’inscrit dans ce nouveau projet aura lieu du 19 août au 11 septembre à Biarritz.
Plus que quelques jours pour proposer, dans le cadre du budget participatif de la ville de Bordeaux, un projet en lien avec la thématique « Ensemble et solidaires », sur la plateforme participation.bordeaux.fr, ou dans les urnes dédiées dans les mairies de quartier. Toute personne à partir de 7 ans, en collectif (associatif ou non), est invitée à proposer ses idées sur participation.bordeaux.fr, avant le 10 juillet. Le montant total affecté au budget participatif 2022/2023 est de 2 millions d’euros HT avec un montant maximum de 150 000 € par projet.
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Un climat de plus en plus insurrectionnel
Insurrection: il n' y a pas d'autres mots quand le coeur de Paris est en feu, que l'on incendie une banque et dévalise des commerces de luxe. Certes, les gilets jaunes n'étaient pas ces hordes de casseurs trop heureux de s'abriter derrière un mouvement qui s'est voulu pacifiste mais est, y compris en ses rangs, de plus en plus tenté d'en découdre... Sinon comment expliquer le tentatives, à Pau ou à Bordeaux par exemple, de forcer l'entrée des mairies ou de s'en prendre, ailleurs, aux préfectures...
On le sentait venir ce début d'insurrection, tant la détermination à ne rien lacher n'était pas que blabla. Et, au soir de ce second samedi d'émeutes, le pays est plongé dans ce qu'il faut bien appeler une crise politique majeure. Un gouvernement dont le premier ministre se prête à un dialogue direct avec des gilets jaunes mais, finalement, ne trouve qu'un interlocuteur quasi clandestin et pas représentatif, des forces de l'ordre sous pression maximale et dont il est clair qu'elles auront du mal à faire face si le mouvement s'éternise, des élus de la majorité qui n'ont rien d'autre à dire que le discours officiel...
La crise est d'autant plus inquiétante que le pouvoir n'a pas d'interlocuteur et que la méfiance du politique que l'on observe, et entend, au coeur des manifs gilets jaunes ne favorise pas l'organisation d'une instance de dialogue.
La crise est d'autant plus politique que l'on perçoit désormais très nettement à travers la remise en question du mandat d'Emmanuel Macron la montée en puissance d'une critique radicale de la voie libérale qu'il défend. De la question des taxes sur le carburant le débat a glissé sur le terrain de l'impôt et du pouvoir d'achat, où jeunes et retraités modestes se retrouvent pour dénoncer la fin de l'ISF, même s'ils ne paient pas forcément l'impôt sur le revenu. Seule une forte mesure d'apaisement peut désormais arrêter le cours d'une situation qui, en outre, va peser très lourdement sur l'économie. Et ce ne peut-être une dissolution de l'assemblée qui ne ferait que dégrader davantage l'image d'une classe politique mal en point.
Joël Aubert
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