Installation agricole. Les Pyrénées-Atlantiques gardent la dynamique
Le Parc Marin lance une campagne d'observation aérienne
Economie : une conjoncture 2019 favorable en Charente-Maritime
Bordeaux : les premiers effets de "l'après-Juppé"
Piheup à Fumel
Le polar sera encore à la fête cette semaine à La Machine à Lire... Le vendredi 22 à 20h La Machine à Polar se penchera sur les nouveautés, autour tout naturellement de Hervé Le Corre qui vient de publier « Dans l'ombre du brasier », Yan Lespoux, enseignant et responsable d'un blog sur le roman noir (encoredunoir) et Olivier Pène, libraire à La Machine à Lire.
Le Comité Départemental de l'Éducation Nationale (CDEN) se tenait le 15 février à la Préfecture des Landes. Malgré les résultats positifs du partenariat entre la Région et le CDEN pour les transports, le Conseil départemental des Landes refuse de mettre en place la carte scolaire. Xavier Fortinon a dénoncé l'évolution de cette dernière, qui "fragilise l'équilibre du territoire". Le Président du Conseil départemental maintient toutefois la gratuité des transports scolaires.
Réaction d'Alain Rousset après la mort de Gérard Vandenbroucke, 1° vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine : « De maire à président du Conseil régional du Limousin et de Limoges Métropole, il a offert sa vie à l'action publique et aux services des autres. À mes côtés, il fut un homme digne, amoureux de son territoire qu'il défendait avec conviction et passion. Je retiens aussi qu'il aimait rire, sourire et réfléchir. Preuve en est avec son salon du dessin de presse et d'humour à Saint-Just Le Martel dont il était si fier. Courageux, chaleureux, accessible, ardent défenseur de la liberté de la presse, tel était Gérard.»
Un geste financier pour les commerçants. Dans un communiqué du 15 février, la Région annonce avoir débloqué une enveloppe de 2 millions d'euros à destinations des commerçants et artisans victime du mouvement des Gilets Jaunes. Le montant de l'aide sera compris entre 2.000 et 10.000 euros. D'après le Conseil régional, "les entreprises éligibles à ce soutien exceptionnel devront avoir constaté une baisse de leur exploitation d'au moins 30% par rapport aux années précédentes".
La Communauté d'Agglomération Royan Atlantique (CARA) organise un concours d'artistes amateurs. Ce dernier a pour thème "ma plage en 2040" et s'inscrit dans le cadre du plan plage territorial de l'agglomération. Toutes les formes d'art sont acceptées, du dessin à la sculpture en passant par la vidéo. La CARA souhaite prendre en compte la vision des citoyens dans sa politique d'aménagement du territoire. Les candidatures d'artistes sont à envoyer pour le 3 mai au siège de la collectivité.
C'était ce fameux acte 1 de la décentralisation qui marquait un tournant dans l'histoire de ce pays désespérant à force de jacobinisme. Trente ans plus tard, la France s'apprêterait donc à mettre à bas cet échafaudage politique et administratif, au prétexte qu'elle n'a plus les moyens de le faire vivre...
Le débat n'est pas nouveau: il l'est d'autant moins que certains hommes de gauche comme Michel Rocard l'avait lancé, de bonne heure, et que la présidence Sarkozy s'était elle-même saisie à belles dents du millefeuille, décrétant une réforme territoriale, la création d'un élu unique à double casquette, le conseiller territorial siégeant au Conseil régional et au Conseil général. Mal lui en prît d'ailleurs parce que la fronde de nombre d'élus a certainement concouru à son échec de 2012...Et au succès de François Hollande qui s'empressa de faire abolir ce conseiller hybride et de confirmer la capacité du Département comme de la Région à jouir de la compétence générale. C'est à dire, d'intervenir non seulement dans les domaines dont l'Etat s'était délésté, les collèges, l'aide sociale par exemple pour l'un ou les Lycées et les trains régionaux pour l'autre mais aussi, ici et là, en fonction des demandes que tout un chacun pouvait leur adresser.
Le nouveau premier ministre, en manière de point d'orgue à son discours de politique générale, n'a donc pas craint de rouvrir le chantier, de faire volte face par rapport au président et de prendre à contrepied les élus de sa majorité. Incitation au regroupement des Régions dont le nombre devrait diminuer de moitié en 2017 mais, plus encore, disparition à l'horizon 2021 du Département. Cette nouvelle donne, et il ne faut surtout pas l'ignorer, est inséparable de la refonte annoncée du périmètre des intercommunalités, tandis que les métropoles récupéreraient, comme cela est en train de se faire à Lyon, pour le département du Rhône, les compétences de celui-ci.
Ce chantier est d'autant plus lourd et périlleux pour ce gouvernement qu'il est, d'une part relancé en pleine contradiction avec la réforme votée l'an passé et, d'autre part, au lendemain d'une déroute électorale. En créant, au lieu et place du Conseil général un Conseil départemental et redessinant la carte de France des cantons dont le nombre était diminué de moitié, tandis que celui des conseillers doublait et que la parité devenait obligatoire, la gauche l'an passé changeait la donne politique...suscitant d'ailleurs la fronde de nombre d'élus de droite face au redécoupage. Et des recours devant le Conseil d'Etat.. Manuel Valls, fort d'une popularité en totale contradiction avec celle de François Hollande, s'attaque à forte partie. Imagine-t-on que ce département nouveau, prévu par la loi, pourra se présenter dans un an au suffrage des Français, alors qu'il est condamné à disparaître, certes en 2021, mais à disparaître quand même? La lourde défaite du PS aux municipales annonçait des élections cantonales risquées; elles s'annoncent acrobatiques. Une campagne en manière de requiem selon le mot d'un élu qui, au passage, suggérait que l'on reportât d'un an ces cantonales prévues au printemps 2015, le temps de rebattre les cartes des compétences et du qui fera quoi. Et ce, d'autant plus que l'intervention de l'assemblée départementale, notamment sur le terrain du social, entre les prestations autonomie, handicap ou encore le RSA sont lourdes d'enjeux de société, spécialement en milieu rural.
Pour les Régions qui seront, dans une certaine mesure, avec les intercommunalités, les gagnantes de la réforme annoncée, le chantier est ouvert. Le gouvernement leur donne deux ans pour prendre la main et s'entendre, de voisine à voisine. L'argument toujours avancé, selon lequel la taille de grandes régions serait une garantie de plus de poids mérite réflexion. Les deux Normandie ne devraient pas avoir trop de mal à fusionner mais si une Aquitaine de Bayonne et Pau à Angoulême et La Rochelle a du sens, en a t-elle autant en allant jusqu'aux limites de la Vienne et des Deux-Sèvres?..Et comment réaliser de véritables économies en étirant les territoires? Autant de questions qui méritent d'être étudiées et débattues avant de bouleverser les paysages.
Joël Aubert
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