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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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13/11/2016

Derrière les mots de Sarkozy, à Bordeaux, une fracture dangereuse

Oui, les lendemains de primaires de la droite – et du centre?- seront à observer avec d'autant plus d'attention qu'il existe bien une manière de fracture idéologique, à droite, et qu'elle n'augure rien de bon pour la prochaine présidentielle. Bien sûr, les appareils s'emploieront à réparer ou faire oublier les pots cassés... mais les électeurs, eux, ce peuple de France dont on a jamais autant craint le verdict que ces derniers jours, qu'en pensera-t-il ? Que se passerait-il, notamment, si l'hypothèse d'une finale Sarkozy-Le Pen, en mai, devait voir le jour ? Ce scénario pour ne pas être politiquement correct n'est pas totalement invraisembalable, au cas où l'ancien président, déjouant les sondages, l'emporterait dans une semaine et aurait plus que du mal à rassembler, autour de sa personne, une majorité, le 7 mai 2017. Impossible entend-on dire et répéter, ici et là, mais l'électorat des « Républicains » est plus volatil que les sondages ne le donnent à penser tandis que les électeurs d'une gauche en miettes dont on ne sait qui la représentera au premier tour – un candidat, deux, voire trois - ( Hollande, Macron, Mélenchon ?...) resteraient à la maison. A force d'entendre « Tout sauf Sarko ; si c'est lui nous n'irons pas voter »   on finit par croire aux chances de Marine Le Pen , même si nous ne sommes pas aux Etats-Unis. Le désenchantement populaire est si profond. Et les divergences à droite bien plus grandes qu'on ne croit.

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