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EDITORIAL Un pas en arrière pour la parité
Mardi 17 mai, un bus de 36 déplacés d’Ukraine est arrivé à Bayonne, en provenance de Paris. Logés au lycée Louis de Foix, à Bayonne, ils s’ajoutent aux 782 déplacés d’Ukraine déjà en Pyrénées-Atlantiques, dont 288 enfants. Ils bénéficient d'une autorisation de séjour, d'une complémentaire santé et possibilité de travailler et de demander l’allocation pour demandeurs d’asile. Les enfants sont accueillis dans les établissements publics et privés et tous bénéficient d’un accompagnement social par l’association Atherbea.
A Peyrehorade dans les Landes, la Maison Barthouil est spécialisée dans la production artisanale de saumons fumés et de foie gras. Labellisée « Entreprise Patrimoine Vivant » en 2021, elle souhaite agrandir et rénover son espace de visite. Grâce au rachat de la parcelle attenante aux ateliers de production, l'espace de visite pourra accueillir à la fin de l'été trois fois plus de visiteurs. Le futur espace de visite vise la labellisation « Tourisme et Handicap ».
Le Parc Naturel Régional Millevaches en Limousin propose pour cette année 2022, 32 actions portant sur l'amélioration des connaissances naturalistes et de la biodiversité du territoire, la valorisation et la diffusion de la culture occitane. Elle souhaite également développer une agriculture et une alimentation durable. Ce programme d'actions 2022 s'accompagnera aussi de missions d'animation ainsi qu'une promotion du tourisme durable.
Un 2nd foyer d'influenza aviaire vient d'être révélé dans un élevage de canards de Laprade en Charente. Une zone de protection de 3km autour du foyer ainsi qu'une zone de surveillance de 10km ont été mises en place tout comme la désinfection de l'exploitation. Afin de prévenir une éventuelle diffusion du virus, l'exploitation a été dépeuplée.
La coopérative Amatik dans le Pays Basque, rassemble 75 éleveurs ovins races laitières et en race viande. Afin de mutualiser et sécuriser les circuits logistiques amont et aval des animaux, elle va créer un centre de rassemblement et d'engraissement sur un même site. Objectif: plus d'attractivité pour la filière viande par le retour de la valeur ajoutée aux éleveurs, le développement de l’approvisionnement des boucheries traditionnelles locales ainsi que la valorisation de la production des agneaux de lait sous label rouge fermier. Un projet soutenu par le Conseil régional à hauteur de 116 706 €
Oui, ce rendez-vous de la Sainte Catherine est à mes yeux primordial, pour deux raisons.
D'abord, parce qu'il est l'occasion de rendre hommage à une amie très chère, Evelyne Leterme qui a eu, à l'époque où bien peu se préoccupaient de "biodiversité", le génie de partir avec humilité et la curiosité d'une ethnologue des saveurs, à la recherche de l'extraordinaire patrimoine végétal dont l'agriculture paysanne était dépositaire, au creux de nos territoires, sans alors en avoir en conscience. C'est ainsi qu'allait voir le jour le Conservatoire végétal régional, à la source de centaines de variétés de fruits de toutes sortes sauvées de l'oubli et, assurément, d'une disparition certaine.
La seconde raison de ce rendez-vous de la Sainte Catherine fait référence, évidemment, à ce que nous avons appris des grands parents maraîchers et cultivateurs, ce dicton cher aux jardiniers qui sonne comme une invitation : « A la Sainte Catherine, tout bois prend racine ! » A Montesquieu, siège du Conservatoire et lieu de pépinières indispensables à la sauvegarde et multiplication des variétés fruitières, il fallait voir, ce samedi, ces milliers de visiteurs venus, en famille gamins en première ligne, découvrir et acheter des fruits, repartir avec le jeune arbre sous le bras destiné à être planté au jardin. Le combat pour la pérennité de cet extraordinaire richesse passe, non seulement par l'intérêt que les arboriculteurs commencent à trouver en implantant des variétés qui présentent des qualités naturelles remarquables, susceptibles d'apporter des réponses qui souvent ne le sont pas moins à des maladies qui s'emparent des fruits sitôt sortis de la fleur; il est aussi, et avant tout, culturel! Oui, osons le mot, culturel...La reconquête, certes difficile mais si nécessaire, d'un patrimoine ne participe pas de la nostalgie: elle est plus que jamais contemporaine pour ne pas dire moderne. Pour s'en convaincre, il suffit d'être attentif aux faits et gestes d'une génération de jeunes agriculteurs avides d'authenticité et de partage, d'observer le succès des marchés de proximité de producteurs de pays, de comprendre que tout cela "fait société" et que cela vaut largement tous les "Black Friday", importés sans états d'âme. Ici, à Aqui, nous avons décidé de révéler, de rendre compte, au plus près de la vie de nos villes et villages, des vallées et des coteaux, de ce mouvement qui naît et ne demande qu'à grandir.
Joël Aubert
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