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EDITO: La bêtise climatique
Les Jeunes Agriculteurs de la Gironde et de la Vallée du Dropt organisent la Fête de la Terre ce dimanche 21 août à partir de 10 h, à Monségur, lieu-dit Prés de Nujons. Au menu le 66 ème concours départemental de labour, des démonstrations de matériels agricoles, une restauration concoctée par les JA, des jeux pour enfants et un marché de producteur. Sans oublier lancer de bottes de paille, courses en brouette, pêche à la ligne... Temps de convivialité entre citadins et ruraux, cette journée est aussi l’occasion de partager autour d'une passion.
À la suite des violents orages en Dordogne le 2 et le 20 juin, un fonds national d’urgence en faveur des exploitants sinistrés avec une enveloppe de 900 000 euros est débloquée pour la Dordogne, soit une aide de trésorerie exceptionnelle, pour un montant maximum de 5 000 euros par exploitant, qui sera versée dans les prochaines semaines. Des dégrèvements de taxe sur les propriétés foncières non bâties (TFNB) sont également prévues, charge aux propriétaires de les répercuter aux locataires fermier.
En prévision de la marche Octobre rose du 15 octobre, 9 h 30, place Emile Zola à Châtellerault (Vienne),les résidents des maisons de retraite, foyers logements et EHPAD de la ville, se mobilisent pour tricoter des ouvrages en laine rose qui viendront garnir le tronc des arbres du boulevard Blossac. Cette participation à une action internationale relayée par le club Soroptimist revalorise les personnes âgées et les liens intergenerationnels et stimulent les nouvelles générations à se faire dépister.
Les pomiculteurs engagés font découvrir les coulisses des pommes écoresponsables. L’Association Nationale Pommes Poires (ANPP) regroupe 300 adhérents représentant 1 400 producteurs. Les vergers à visiter les 27 et 28 août : Scea La Californie, Acharf Essabiri 5480 route des Vergers Grun-Bordas (24) ouvert le 28 août ; Earl de Chantegrolle - SARL Gargouil Éric Gargouil Chantegrolle à Charroux (86) Verger ouvert les 27 et 28 août; Verger de Peyreton Christine Pizzinato, Peyreton Sainte-Bazeille (47) Verger ouvert les 27 et 28 août. http://www.lapomme.org/vergers-ecoresponsables/les-vergers-ouverts
A la suite de l’épizootie d‘influenza aviaire H5N1, les entreprises ayant une activité significative d’abattage, de transformation, de conditionnement d’œufs ou de services à la filière, touchées par la diminution de production peuvent bénéficier d'une aide sous forme d’avances de trésorerie remboursables. Cette aide s’inscrit en complément des efforts que doivent consentir les financeurs privés de l’entreprise (banques et actionnaires). Les demandes sont à déposer via le téléservice de FranceAgrimer avant le 09 septembre à 14h00. pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique
Et voici qu'une nouvelle fois il est question des deux France ? Celle d'en haut qui trouve ces gens du sud ouest décidément bien futiles. Et, nous, dans ces contrées d'Outre Loire et Garonne qui aimons bien cultiver notre différence...Et pourquoi donc l'identité ne pourrait-elle pas se nicher, aussi, au cœur d'une chocolatine ? En tout cas, même si la résistance est née près du Capitole dans cette vieille terre radicale, notons que la plus grande région de France, la nôtre, la Nouvelle-Aquitaine est résolument chocolatine. Une bonne nouvelle pour rassembler davantage Limoges, Poitiers, Bordeaux sans oublier Bayonne ? Voire... Comment, en effet, pourrait-on ignorer que c'est là, à Bayonne, lors du mariage de Louis XIII avec l'infante d'Espagne, Anne d'Autriche, en 1615, que le merveilleux produit de la fève importée des Amériques, dans les vaisseaux des Cortès, et adoptée jusque là par le clergé espagnol et à la cour de Charles Quint, a fait son entrée dans le royaume de France ?
Pain au chocolat ? Chocolatine ? Allons-voir de plus près ; comme le journalisme ne peut aller sans sources et début de vérification j'ai voulu, ce 9 mars, me rendre compte, dès 9h, par moi-même. Au village.
Première étape, la plus proche, celle de l'opulent rayon de la boulangerie patisserie du supermarché. Allez, laissons-nous faire : ici, c'est Pain Chocolat, deux pains conditionnés dans une barquette impeccable, accompagné d'une étiquette où il me faudra quand même le renfort d'une loupe, de retour à la maison, pour lire l'intégrale des ingrédients. Les deux sont d'apparence bien levés, ont une durée de vie annoncée de quatre jours. J'oubliais : le tout pour 1,35 euro.
Deuxième étape, la boulangerie de la grand rue au cœur du village. J'avise la chocolatine - fièrement nommée - à 90 centimes l'unité qui semble sortir du four, tant sa croûte est encore brillante. Je ne résiste pas à un brin de théâtralisation : Ah ! Des chocolatines... la boulangère se fend d'un beau sourire et le jeune père, qui d'évidence est venu chercher les viennoiseries du petit déjeuner familial, commande un bel assortiment: pains aux raisins, croissant et n'hésite pas une seconde pour demander deux petites chocolatines. Pas de doute il est d'ici et, d'ailleurs, a acquiescé à ma mise en scène.
Alors va venir le temps très attendu de la dégustation accompagné d'un café – allez pourquoi ne pas faire un peu de pub à la grande maison Michel de Pessac – issu d'une sélection d'arabicas d'Amérique Latine et de commerce équitable. La chocolatine boulangère croustillante à souhait, avec sa pâte feuilletée encore tiède, suinte le beurre et le chocolat presque fondant. Mon pain chocolat lui aussi ne manque pas d'allure ; il est bien levé et si je veux être honnête je dois le repasser au four pour une comparaison digne de valeur. Résultat ? Convenable avec ce que je ressens de beurre en moins.
C'est promis je vais voir le patron du supermarché, un homme fort sympathique, et lui proposer d'épouser pleinement sa Région, c'est à dire de revendiquer la chocolatine. Elle lui vaudra sûrement davantage de clients.
Joël Aubert
Votre étude socio-économique d'une rigueur toute scientifique m'a ravi.
Je n'ai qu'un regret c'est que ce problème n'ait pas été inscrit dans le QCM du Grand débat.
Et que dire pour la serpillère ? Le site « Le français de nos régions » a répertorié pas moins de 10 mots différents d’après un sondage sur 10000 personnes en 2015 et une enquête en 1970 avait donné sensiblement les mêmes résultats.
Que cela fait du bien de réfléchir et disserter à tout ceci au milieu de tout ce fracas d’info continue et autres téléréalités !
Merci de votre bouffée d’oxygène
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