Sécurité : les maires de la rive droite tirent la sonnette d’alarme
Pour Jean-Claude Leblois, la crise sanitaire est « comme un jour sans fin »
Goya, derniers jours à Bordeaux
Florence Jardin (présidente de Grand Poitiers) : renforcer la proximité et la solidarité
Des bons cadeaux au secours des restaurants de l’agglo paloise
A l'automne 2018, 20 maires des Pyrénées-Atlantiques ont pris des arrêtés interdisant la divagation des ours sur le territoire de leur commune. Déférés devant le tribunal administratif de Pau, ces arrêtés viennent d'être annulés par le juge considérant d'une part qu'"aucune circonstance particulière ne mettait en évidence les dangers auxquels les personnes ou les biens seraient exposés en raison de la présence d’ours sur le territoire" et d'autre part que ces arrêtés "ne précisaient pas les mesures susceptibles d’être prises dans l’hypothèse où, malgré l’interdiction, la divagation d’ours serait néanmoins constatée".
Les maires du Grand Projet des Villes rive droite - Bassens, Cenon, Floirac et Lormont - estiment que « le centre de vaccination de la clinique Bordeaux Tondu à Floirac ne suffira pas si on veut proposer un service efficace ». Selon eux, la problématique des transports pourrait dissuader les habitants de Bassens, Carbon-Blanc, Ambès ou encore Ambarès-et-Lagrave. Ainsi, les élus demandent l'ouverture d'un centre de vaccination à Lormont, « permettant aussi de soulager les soignants ».
Après son directeur pendant l'été 2020, la Mission des Offices de Tourisme de Nouvelle-Aquitaine (MONA) change de président. En effet, Nicolas Martin, directeur de l'office de tourisme du Pays Basque a pris cette fonction ce mardi 19 janvier. Il succède à la landaise Frédérique Dugény, présidente de la Mona dix-sept ans durant. Mona est un réseau de 171 organismes de tourisme, représentant plus de 1 400 salariés.
Elle a débuté le 18 janvier. Le Conseil départemental de Gironde commence à vacciner les personnels soignants et les publics prioritaires à la Maison du Département de la Promotion de la Santé (2 Rue du Moulin Rouge, à Bordeaux). Ainsi, les personnels soignants de plus de 50 ans, ceux présentant des signes de comorbidité et les personnes de 75 ans et plus peuvent s'inscrire sur Doctolib pour se faire vacciner dans l'établissement public, « dans l'attente de la mise en place d'autres centres de vaccination sur la Métropole et le département », indique la collectivité.
Du 25 au 30 janvier, les pôles formations de l'Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie ouvrent leurs portes du 25 au 30 janvier pour inviter à découvrir les métiers de l'industrie. L'UIMM Adour met ainsi ses métiers en valeur, alors même que l'État a lancé le programme 1 jeune 1 solution dans le cadre de France Relance pour aider les entreprises à recruter des apprentis. Au Pôle formation Adour, 580 apprentis ont choisi la filière industrie pour un taux d'insertion de 86%.
La démission spectaculaire de Nicolas Hulot, semble-t-il largement approuvée par les Français, est déjà un signal très fort pour le tandem aux commandes de l'exécutif. Fallait-il, en attendant son remplacement, et peut être un remaniement ministériel plus large, s'enferrer dans ce qui ressemble, si le renoncement à la réforme du prélèvement de l'impôt à la source devait se confirmer, à un gros couac. Un ministre des comptes publics Gérald Darmanin qui pérore sur le mode tout va bien, tout se passera très bien, tandis que le président, de l'étranger, montre de plus en plus de circonspection sur la mise en route d'une réforme dont il craint, à tout le moins, l'impact négatif sur le pouvoir d'achat alors que l'économie bat de l'aile... Peut-être Emmanuel Macron, entre ses courtes heures de sommeil, a-t-il pris conscience, aussi, que ces foutus gaulois pourraient bien être réfractaires à cette réforme-là, qu'ils soient simples citoyens ou petites entreprises, déjà tellement sollicitées. De toute façon le mal est déjà fait.
Attendons. En tout cas, cela fait désordre et ne parlons même pas des saillies verbales du ministre porte-parole, Benjamin Griveaux, qui n'en est plus à une près et ne se rend pas compte qu'il dessert le président. Attendons, pour évaluer la capacité de l'équipe au sommet du pouvoir, président-premier ministre, à faire entre quatre yeux l'autocritique qui s'impose. Et à tenter de retrouver la confiance du pays.
Car, celle-ci ne serait pas si importante si l'on comprend bien, au prétexte que ce qui compterait avant tout c'est la poursuite des réformes qui irait de soi puisqu'une majorité, le doigt sur la couture du pantalon, est là pour faire ce qu'on lui demande. Ce pouvoir doit faire attention ; il touche là aux limites de ce que le pays peut entendre...Et, cela, risque d'être très lourd de conséquences, à commencer par le rendez vous électoral du 26 mai 2019, ces Européennes dont Emmanuel Macron semble vouloir faire son affaire et dont les siens croient qu'elles viendront confirmer le poids électoral d'En Marche. Auraient-ils oublié que ces élections, qui seront le premier rendez vous « intermédiaire » entre les présidentielles et les municipales de 2020, pourraient bien être, cette fois encore, l'expression du vote sanction. Et voire arriver sur le devant de la scène des oppositions, de plus en plus remontées, dont le discours le plus souvent fera écho à ceux entendus du côté d'une Italie qui dévisse de l'Europe ou même d'une Allemagne dont une partie de son peuple est en proie aux démons de la xénophobie.
Emmanuel Macron se trompe s'il croit qu'il suffit seulement de revendiquer le « progressisme » contre les « nationalismes » pour réveiller les consciences. Et, pour ce faire, de jouer les commis voyageurs dans des pays qui ne l'attendent pas. Aura-t-il assez de lucidité pour commencer par reprendre la main et être entendu chez lui, avant d'aller tenter de convaincre les autres ?...
Joël Aubert
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