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L'abbaye de Saint-Savin (86) propose une visite virtuelle en partenariat avec la société Conférentia spécialisée dans l’organisation d’événements digitaux. Totalement gratuite, cette visite inédite se déroule ce lundi 25 janvier entre 18h30 et 20h et sera animée par 2 guides-conférenciers de l’abbaye. Le temps de cette visite atypique, le visiteur sera transporté de son salon jusqu’au au cœur du Moyen Âge, entre petite et grande histoire de France, à la découverte de l’abbaye et de lieux traditionnellement interdits d’accès ! Infos et inscription : www.conferentia.fr (onglet conférence gratuite)
Selon l'INSEE Nouvelle-Aquitaine sur les 9 premiers mois de 2020, les établissements du Grand Sud-Ouest de la filière aéronautique et spatiale perdent 5 800 salariés (hors intérim), soit -3,6% de leur effectif. Si chez les donneurs d’ordres les effectifs restent stables, les effectifs de la chaîne d'approvisionnement diminuent de plus de 5%. Les PME perdent 6,8% de leurs effectifs, les ETI 5,1%, et les grandes entreprises 2,3%. Métallurgie et activités tertiaires sont les secteurs les plus impactés, avec -8,7% et -5,0 %, soit 1 700 et 2 600 salariés de moins dans chacun de ces secteurs.
Selon l'Académie, il y aura moins d'élèves dans le 1er degré à la rentrée. Cette baisse amorcée dès 2014 s’accentue. La Charente-Maritime devrait perdre 984 élèves, avec 47 470 inscrits. Ils seraient 25 768 en Charente, soit 332 de moins. En 2023, les écoles publiques auraient perdus 12,3% de leurs effectifs. Cette baise coïnciderait avec celle de la natalité. Pas d'impact dans le 2cd degré pour l'instant, avec des effectifs stables en Charente (21 333) et en progression en Charente-Maritime (42 993, +273).
A la demande de la CCI de la Haute-Vienne avec l’Umih 87, des contrats de restauration collective peuvent être passés avec les restaurateurs à destination des salariés du BTP. Un contrat de restauration collective provisoire peut être établi entre les entreprises et les restaurateurs. A ce jour, une trentaine de restaurants ont déjà répondu à l’appel. La CCI reste à disposition des entreprises qui souhaitent mettre en œuvre ces contrats dérogatoires de restauration collective.
L'établissement va fêter ses 30 ans en 2021 et fait l'objet de travaux de modernisation depuis 2008. La troisième tranche de travaux nécessitera une fermeture progressive des étages entre le 15 février et le 26 juillet. Le chantier apportera à la bibliothèque un espace jeux vidéos et jeux de société, une facilitation de l'accueil aux personnes en situation de handicap et une mise à disposition des collections en braille ou encore l'installation de prises électriques pour les personnes souhaitant travailler avec leur ordinateur personnel.
Ce plaidoyer ne doit pas nous engourdir et nous dispenser de conserver le meilleur de l'esprit critique. Et, ce week-end, le rendez vous des " Tribunes de la Presse", à Bordeaux, en offrait l'occasion. C'est ainsi que se présentait le débat " L'information sauvage: le triomphe des Fake news et des faits alternatifs". Un moment précieux pour le journaliste et le citoyen dont on retiendra l'interrogation, en manière de coup de gueule, d'une figure du "Canard enchaîné" et de la profession, Nicolas Brimo. Internet, espace de liberté? Non, "un espace commercial" qui, publicité aidant, brasse des sommes gigantesques. Et d'ajouter : il y a neuf pages fausses du Canard sur Facebook. De cela et de la contamination des esprits, entraînés dans une course à la connexion, accentuée par ce que Jayson Harsin, professeur à "l'Américain University of Paris" appelle "la multiplication des émetteurs et la fragmentation des publics", la société civile commence à prendre conscience, à défaut des pouvoirs publics. Nicolas Brimo s'étonne notamment que la France, à la différence de l'Allemagne, n'ait pas encore fait voter une loi qui veille aux fake news et pénalise les sites qui en diffusent. Quant à la question qui continue de nourrir la chronique, née outre Atlantique, entre People et Géopolitique, à la faveur de l'élection présidentielle américaine, la politologue et spécialiste de la Russie, Marie Mendras, en propose une lecture inattendue et donc intéressante: une manière de subversion venue de Moscou et orchestrée par le Kremlin lui semble peu probable, Poutine aurait préféré une Clinton présidente et "mal élue". Il reste qu'à ses yeux ces fake news sont une arme redoutable mais également susceptible de fragiliser un pouvoir comme celui du maître de la Russie et de révéler un mensonge d'Etat.
Et, puisque la critique est bienvenue pour nous réchauffer nous sommes tombés - merci internet - sur la vidéo postée par un député européen que l'on connaît bien, ici, en Nouvelle Aquitaine, spécialement au pays basque et du coté d'Anglet qui, lors des dernières élections européennes de 2014 avait dû s'exiler de la circonscription Sud Ouest pour faire une place à Michèle Alliot-Marie, ce qui n'allait pas l'empêcher de conduire à la victoire la liste de droite en île-de-France. Alain Lamassoure qui vient pourtant de quitter "les Républicains" est en colère et il le dit, sans détours, en s'adressant à Emmanuel Macron et au gouvernement, depuis qu'il est dans leurs intentions d'imposer, pour les prochaines élections européennes, des listes nationales et non plus régionales. Un coup de gueule ponctué d'une analyse que l'on peut partager sans état d'âme car pareil changement, à priori tout à l'avantage d'En Marche, signifierait que les citoyens n'auraient au fond qu'à valider des choix faits d'en haut. Au bon vouloir du prince, et Lamassoure de suggérer que les circonscriptions électorales soient celles correspondant aux treize régions nées de la réforme territoriale. Une proposition marquée au sceau du bon sens, au lieu de cette nouvelle démonstration du jacobinisme sans vergogne qui règne au Palais.
Joël Aubert
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