Des bambous géants Moso plantés sur deux hectares en Haute-Vienne
"Un air de vacances" à Pau : pas de repos pour le festival des arts de la rue
Pony : la startup Bordelaise vous fait "adopter" la trottinette ou le vélo
Une exposition consacrée à Gaston Chaissac, au château de Biron (24)
EDITO : L'été, la télé s’en fout
Le feu de Landiras a repris au niveau de la commune de Saint-Magne mardi, en sortant de la zone dans laquelle il avait été fixé, nécessitant l’intervention de 500 sapeurs-pompiers, appuyés par des avions bombardiers d’eau. 6 000 ha ont brûlé à Hostens. Le feu très virulent s’est étendu au département des Landes. Plus de 5000 personnes ont été évacuées et seize maisons détruites à Belin-Beliet. Le front de l’incendie se dirige vers l’A63 (Bayonne-Bordeaux) où la vitesse est abaissée à 90 km/h.
Blue Horse Group, leader français du e-commerce dédié au monde du cheval, sur les secteurs santé, soin et équipements pour le cheval et le cavalier, installe son siège et ses équipes de marketing digital et de e-commerce à Ambarès-et-Lagrave (33) et crée aussi sur place une plateforme logistique. Un choix dicté par "le carrefour logistique qu’offre la zone" et "le vivier de compétences Tech et Web de la métropole bordelaise", dans une région dense en haras, écuries de concours et centres équestres. 10 emplois ont déjà été créés, 4 à 5 autres nouvelles personnes devraient rejoindre la société.
A un an de la Coupe du Monde 2022 de Rugby, un train du rugby parcourt la France depuis le 21 juillet dernier. Du 13 au 15 août, il fait escale à Bordeaux, à la gare Saint-Jean. A son bord, des expériences immersives ou la découverte des équipes qualifiées seront proposées. A cette occasion, un village Rugby va s'installer au Parc des Sports Saint-Michel. Il fera également escale à Dax, Bayonne, Biarritz, Pau, Agen, Poitiers, Limoges et Brive.
Le Village Emmaüs Lescar-Pau fête ses 40 ans avec la reprise du festival le lundi 15 Août. A 18 h, rendez-vous avec une très belle programmation musicale: Orelsan, Mouss et Hakim, Specy-Men et Chamalove se partageront la scène pour un show exceptionnel vibrant d’entraide et d’espoir. Réservations des places, au bureau du Village Emmaüs Lescar-Pau, dans le réseau Ticketmaster et sur Eventick’.
Le service d’urgences du Centre Hospitalier de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) suspend les accueils de 18 h 30 à 8 h 30, les nuits des 10, 11, 12 et 13 aout. Le service rencontre des tensions de recrutement en personnel médical. Le service des urgences restera accessible en journée. La nuit, les usagers sont invités à contacter le Centre 15 qui les orientera vers la solution de prise en charge la plus adaptée. Le service d’urgences reprendra un fonctionnement normal à partir du dimanche 14 août 8h30 du matin. Le SMUR reste opérationnel durant la période et assurera les transferts.
Faut-il rappeler, mais peu le font - nous en fûmes témoin - que l'implantation de Ford en Gironde a représenté un temps fort des décentralisations auxquelles un certain Jacques Chaban-Delmas, jouant de son assise nationale, avait pris une part décisive? Souvenons-nous de cette extraordinaire élection législative partielle de septembre 1970 où Jean-Jacques Servan Schreiber était venu défier le premier ministre dans ce qui fut alors considéré comme "la bataille de Bordeaux". Au coeur de cette campagne, gagnée haut la main par Chaban, figurait le projet d'une usine... Ford. S'implanterait-elle en Lorraine dans une région au fort potentiel industriel ou oserait-elle venir à Bordeaux dans une Gironde, hormis l'aéronautique et les industries de la Défense, sans tradition industrielle? A Blanquefort allait naître à la production, en 1973, l'une des usines les plus performantes de Ford dont le personnel allait démontrer sa compétence et son haut degré de qualification, reconnu et vanté par l'état major européen de la firme. Il faut donc comprendre que Ford, plus qu'une usine qui fabrique encore des boîtes de vitesse, est un phare de l'économie locale et régionale, qu'elle appartient, au-delà de ses actionnaires, au patrimoine économique d'ici. Et que si les collectivités n'ont cessé, toutes ces années, de mettre de l'argent pour encourager Ford à faire plus que de se maintenir à Blanquefort, c'est qu'elles ne vont pas consentir à une fermeture pure et simple, à l'abandon d'un savoir faire de haut niveau.
Voilà en tout cas qui crée la forte obligation au gouvernement, premier ministre et ministre de l'Economie d'abord, de peser pour que l'avenir du site fasse plus que survivre au départ, qui semble quasi inéluctable, d'un major de l'industrie automobile qui porte, aussi, les couleurs d'un pays, les Etats-Unis, gagné par la tentation du protectionnisme.
Joël Aubert
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