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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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05/06/2011

Hollande-Rousset même combat…

Le président du Conseil régional, sans être un fanatique de Martine Aubry - il ne l'a jamais été des 35 heures - apprécie sa détermination et sa connaissance de la responsabilité d'une grande ville, ce qui à priori, ne pouvait que la rapprocher d'un élu, convaincu que l'acte III de la décentralisation est plus que jamais indispensable pour redonner des couleurs à la démocratie française.

Si, finalement, il choisit de faire route avec le président du Conseil général de la Corrèze c'est, confie-t-il, au nom d'une camaraderie qui remonte aux années de Sciences Po. C'est aussi parce qu'il a, comme lui, fait des apprentissages dans les cercles Transcourant du Jacques Delors des années 80. Alain Rousset ne goûte que fort de peu les jeux de l'appareil, de la rue de Solférino, dans lesquels François Hollande a pourtant baigné si longtemps. Il ne démord pas d'une conviction de tous les instants : la France et sa jeunesse ont besoin d'un pays où l'initiative, l'innovation, la création, le développement économique se décident au plus près du terrain,  des citoyens.

Et, il n'est pas loin de penser que le PS, autour de Martine Aubry, aura le plus grand mal à se défaire d'un logiciel qui aurait pris un coup de vieux, au fond de sa culture étatique si, par hypothèse, il devait retrouver les plus hautes marches du pouvoir. Son soutien à François Hollande participe, semble-t-il, du sentiment qu'il saurait mieux entrer que d'autres en phase avec l'aspiration citoyenne. Et décider d'une nouvelle ligne de partage entre l'Etat et les Collectivités territoriales, une orientation qui ne peut prendre tout son sens qu'à la condition qu'une vraie réforme fiscale voie enfin le jour. Et, justement, Hollande en a fait l'instrument privilégié de sa campagne pré-présidentielle...

Joël Aubert

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