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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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21/08/2016

Humeurs d’actualité: il fait très sec et Montebourg s’y voit déjà

Voici, en tout cas, un constat qui doit nous convaincre que l’eau est plus que jamais un bien plus que précieux, vital pour nous-mêmes, nos territoires et leurs activités. Et qu’il faut se donner de nouveaux moyens de la protéger et poursuivre les recherches dont l’aboutissement sera crucial pour l’avenir : pensons en particulier à la viticulture et à ses mutations inévitables, face au réchauffement climatique.

Comment croire Arnaud Montebourg, à supposer qu’il le faille ? En tout cas, après avoir décidé d’exécuter le président sortant, le voici, après un éloignement bien calibré de l’arène politique pour découvrir le monde de l’entreprise, qu’il y revient de façon tonitruante. Son projet pour la France dévoilé, hier à Frangy-en-Bresse, est marqué du sceau de la rupture. Rupture avec l’organisation des pouvoirs publics, refonte de l’Assemblée, mais plus encore du Sénat ouvert aux citoyens ; référendum d’initiative populaire, volontarisme d’État qui ne s’embarrasse d’aucune précaution, ne parlons pas de l’Europe qui dans son fonctionnement actuel est totalement récusée... la référence au gaullisme social avec la relance de la participation : le lancement de la campagne présidentielle de l’ancien ministre dont, après pareille déclaration de guerre à François Hollande, on ne voit pas comment il pourrait participer à la primaire socialiste (il n’est plus encarté) oscille entre un souverainisme de gauche et un clin d’œil à ces socialistes qui, fuyant le PS, ont fait route, souvent sans enthousiasme vers le FN. Ce cocktail peut-il marcher ? En tout cas, il bouscule le scénario encore bien provisoire d’une possible candidature Hollande. Et, maintenant, pour vraiment ne plus avoir de doute sur le fait que la présidentielle est bien lancée, attendons le week-end prochain, la déclaration de Nicolas Sarkozy et la rentrée annoncée d’Alain Juppé.

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