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Les Palois invités à relever un Défi Biodiversité
À l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Département 17 organise du 8 au 10 mars, un forum dédié à l'égalité entre les femmes et les hommes. Avec, lundi, une matinée d'échanges et de témoignages sur l'égalité femmes/hommes, en présence d'Élisabeth Morin-Chartier, ex députée européenne. Mardi, "l'égalité professionnelle, un état des lieux contrasté". Mercredi, "Filles et garçons, cassons les clichés". Ces visio-conférences se dérouleront sur le site du Département.
Paskal Indo a été réélu par ses pairs à la présidence du Conseil de développement du Pays basque. Le CDPB a approuvé également son bilan 2020 et débattu autour de son Projet 2021-2023 qui fixe les orientations stratégiques que la société civile souhaite donner au développement futur du territoire. Un document qui guidera l’action du Conseil pour les prochains mois dans ses contributions et son partenariat auprès de la Communauté d'agglomération du Pays basque et des autres acteurs publics.
La Ligue de Protection des Oiseaux de Charente-Maritime et Nature Environnement 17 organisent une soirée en visio-conférence, à l'occasion de la nuit de la chouette le 6 mars, dès 18h. Ce sera l'occasion d'échanger avec des spécialistes de l'animal, participer à des jeux, visionner des vidéos et des photos, pour mieux connaître le bête. Inscription: https://urlz.fr/eZyp NE17 propose une sortie découvertes à la Réserve Naturelle Régionale de la Massonne, à 9h. Contact: sandra.laborde@ne17.fr
Le 8 mars, à l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, la Maison de l’Europe du Lot-et-Garonne lance son podcast sur Spotify et Anchor « StéréoFemmes ». Disponible un lundi sur deux à 12h, il partagera des témoignages sur les femmes dans nos sociétés que ce soit au travail, dans la famille, dans le couple, à la télévision... dans le but de briser les stéréotypes.
Le préfet a prononcé le 1er mars la fermeture administrative pour une durée d’une semaine de deux débits de boissons rochelais suite au constat de rassemblements répétés à proximité immédiate de ces établissements pratiquant la vente à emporter. En concertation avec la ville de La Rochelle, le préfet a interdit, par arrêté du 4 mars, la vente à emporter de boissons alcoolisées sur les quais Duperré et Valin du samedi 6 mars au dimanche 21 mars 2021 inclus. A Bordeaux de 11h à 18h, il est interdit de consommer de l'alcool sur la voie publique dans le centre-ville et dans les parcs et jardins de la ville depuis le 4 mars.
On est bien loin de tout cela sur les réseaux sociaux. Et si le législateur, conscient de l'accélération des dérives, via internet, a bien tenté d'apporter un début de réponse avec la loi de 2004, dite de « confiance dans l'économie numérique », cela n'a fondamentalement rien changé, face à la croissance exponentielle des fausses informations, de ces fake news dont quelques figures qui se veulent hautes de la politique nationale jouaient, ces jours-ci encore, pour dénoncer avec le traité franco-allemand d'Aix la Chapelle rien moins que le rattachement de l'Alsace à l'Allemagne...Fake news qui sont autant d'horreurs véhiculées par Facebook, au cœur de la crise sociale actuelle, avec les pires insanités et dans l'impunité la plus totale. Et, bien entendu, au nom de la vérité de ceux qui les propagent, de la seule vraie, c'est à dire la leur.
Alors, le moment n'est-il pas venu, pour nous les éditeurs, de rappeler quelques définitions et quelques principes fondamentaux qui doivent présider à l'exercice d'un métier qui s'appelle le journalisme?...La recherche de la vérité par exemple dont notre confrère François-Xavier Alix, figure de la presse régionale, rappelait ceci : « le réflexe du journaliste c'est la vérité. Ce doit être la vérité. Sans elle, le citoyen, dupé au lieu d'être éclairé n'est pas respecté tout simplement. C'est toute la dynamique sociale qui régresse, sur fond de mensonges et de rumeurs » A méditer. Mais pour approcher cette exigence de vérité que d'organisations et d'efforts nécessaires.
Et c'est là qu'il convient de distinguer ce qu'on nomme le média, c'est à dire le support de diffusion de l'information, presse écrite papier, radio, TV, internet, de la publication et de son contenu. Un journal de presse écrite digne de ce nom, un site d'informations tout numérique, une radio décentralisée, une télévision de service public doivent avoir une ligne éditoriale, au nom de laquelle ils font et assument les choix de l'information qu'ils traitent dans un cadre, une épure définis. Editeur et équipe rédactionnelle en débat, ouverts à la société qui les entoure, à ces réussites, ces échecs, ces inégalités, Et, faut-il le rappeler avec, en arrière plan, la contrainte économique dont les responsables ne peuvent s'abstraire...car cette vérité-là est plus que jamais redoutable dans un monde où la gratuité de l'information est presque devenue la norme.
Notre consoeur Anne-Sophie Novel, qui sait justement ce que l'économie veut dire, jette dans un documentaire récent « Les médias, le monde et moi » un regard qui mérite notre attention et, pour tout dire, que nous partageons pleinement. Elle s'en est expliquée, en commentant le baromètre annuel de La Croix : « L’information est de plus en plus perçue comme anxiogène : c’est un mouvement de fond, mondialisé. La posture du journaliste doit évoluer. Il ne doit pas juste montrer ce qui ne va pas, mais changer de rôle en posant des questions. Il faut aider les gens à comprendre et à agir. Il est important aussi de remettre de l’humain, d’arrêter de souffler sur les braises, d’apaiser la société, de prendre du temps et du recul dans les enquêtes et reportages..... Et encore : « il faut aussi s’interroger sur ce flux d’information dont on est saisi : il y en a trop et nos cerveaux ne sont pas conçus pour cela. Il y a une prise de conscience des méfaits des écrans pour les plus petits, mais pas de la souffrance qu’engendre la façon de s’informer. Il y a ceux qui ne veulent manquer aucune info : ils en consomment trop et souffrent d’« infobésité » ou de mal-information. Il y a ceux qui ne s’informent plus et s’isolent, ce flux étant devenu difficile à gérer. Et il y a surtout ceux qui ne savent plus qui croire, ni où se situer entre réalité, perception de la réalité, vérité et croyance. Et là, c’est la crise de foi". On ne peut mieux dire et ce n'est pas parce que l'info en continu entretient ce lien pervers du citoyen avec le sens, pour ne pas dire la vérité, jouant au maximum de l'émotion, qu'il ne faut pas se battre, en effet, pour défendre une autre vision de ce qu'est une information et de la façon, avec des sources, un travail de recherche et de documentation, on va lui donner sa dimension la plus noble. Celle qui fait société et qui ne craint pas de revendiquer une part d'éducation. Et voici que nous rejoignons l'impératif scolaire. Vaste sujet. Nous y reviendrons.
1.La radio, traditionnellement jugée comme le moyen d’information le plus fiable, sort à peine la tête de l’eau (avec 50 % de niveau de confiance, – 6 points sur un an), devant la presse écrite (à 44 %, – 8 points), la télévision (à 38 %, – 10 points), et Internet (à 25 %, comme en 2018).
Joël Aubert
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