Pays Royannais : un atelier de transformation pour les agriculteurs
La "Route du plastique" préserve le littoral aquitain
Cédric Tranquard élu à la tête de la Chambre d’agriculture 17
Pau: de grandes ambitions pour le Centre Bosquet et les Galeries Lafayette
Le Festival International de la BD pose ses valises en gares
L'abbaye de Saint-Savin (86) propose une visite virtuelle en partenariat avec la société Conférentia spécialisée dans l’organisation d’événements digitaux. Totalement gratuite, cette visite inédite se déroule ce lundi 25 janvier entre 18h30 et 20h et sera animée par 2 guides-conférenciers de l’abbaye. Le temps de cette visite atypique, le visiteur sera transporté de son salon jusqu’au au cœur du Moyen Âge, entre petite et grande histoire de France, à la découverte de l’abbaye et de lieux traditionnellement interdits d’accès ! Infos et inscription : www.conferentia.fr (onglet conférence gratuite)
Selon l'INSEE Nouvelle-Aquitaine sur les 9 premiers mois de 2020, les établissements du Grand Sud-Ouest de la filière aéronautique et spatiale perdent 5 800 salariés (hors intérim), soit -3,6% de leur effectif. Si chez les donneurs d’ordres les effectifs restent stables, les effectifs de la chaîne d'approvisionnement diminuent de plus de 5%. Les PME perdent 6,8% de leurs effectifs, les ETI 5,1%, et les grandes entreprises 2,3%. Métallurgie et activités tertiaires sont les secteurs les plus impactés, avec -8,7% et -5,0 %, soit 1 700 et 2 600 salariés de moins dans chacun de ces secteurs.
Selon l'Académie, il y aura moins d'élèves dans le 1er degré à la rentrée. Cette baisse amorcée dès 2014 s’accentue. La Charente-Maritime devrait perdre 984 élèves, avec 47 470 inscrits. Ils seraient 25 768 en Charente, soit 332 de moins. En 2023, les écoles publiques auraient perdus 12,3% de leurs effectifs. Cette baise coïnciderait avec celle de la natalité. Pas d'impact dans le 2cd degré pour l'instant, avec des effectifs stables en Charente (21 333) et en progression en Charente-Maritime (42 993, +273).
A la demande de la CCI de la Haute-Vienne avec l’Umih 87, des contrats de restauration collective peuvent être passés avec les restaurateurs à destination des salariés du BTP. Un contrat de restauration collective provisoire peut être établi entre les entreprises et les restaurateurs. A ce jour, une trentaine de restaurants ont déjà répondu à l’appel. La CCI reste à disposition des entreprises qui souhaitent mettre en œuvre ces contrats dérogatoires de restauration collective.
L'établissement va fêter ses 30 ans en 2021 et fait l'objet de travaux de modernisation depuis 2008. La troisième tranche de travaux nécessitera une fermeture progressive des étages entre le 15 février et le 26 juillet. Le chantier apportera à la bibliothèque un espace jeux vidéos et jeux de société, une facilitation de l'accueil aux personnes en situation de handicap et une mise à disposition des collections en braille ou encore l'installation de prises électriques pour les personnes souhaitant travailler avec leur ordinateur personnel.
L'extraordinaire campagne qu'une adolescente suédoise de seize ans a lancée ne s'arrêtera plus car la philosophie de la vie qu'elle véhicule, outre son universalité, sera chaque jour davantage non seulement partagée et défendue par sa génération mais, aussi, par celle qui l'a précédée. Des parents interpellés par leurs enfants et souvent vaguement mal à l'aise. Nous commençons à peine de nous rendre compte que les valeurs dans lesquelles elles se reconnaissent sont en rupture profonde avec les démesures de la société de consommation, le gaspillage irréfléchi des ressources, le cynisme du capitalisme financier, la duplicité des Etats dont les dirigeants sont incapables de commencer à remettre en question le modèle de développement qui, pourtant, ne crée plus assez d'emplois ni ne corrige les inégalités.
Et pourtant que ne voient-ils pas l'enjeu de cet immense défi démo-climatique ? Dès que l'on consent à observer, avec humilité, la société qui nous entoure on aperçoit les symptômes et manifestations d'un changement des mentalités, des attitudes, des usages. En un mot de la vie quotidienne. Comme l'esquisse d'une radicalité socio-économique et culturelle. La planète est surpeuplée ? Nous n'aurons pas d'enfant. La réduction des gaz à effet de serre ne progresse pas ? Covoiturons ou enfourchons le vélo. Mangeons des fruits de saison et d'ici....Aller à la rencontre de ces jeunes agriculteurs et agricultrices qui se lancent, de plus en plus nombreux, dans nos campagnes, avec l'exigence environnementale au cœur de leur projet, à la fois pour produire et commercialiser, est à cet égard révélateur de cette nouvelle donne.
Face à cela la société politique prend un immense retard. Non point tant au plan local où la connaissance de ces évolutions et de ces attentes permet, souvent, un accompagnement précieux, des réponses publiques efficaces, qu'au niveau central où l'Etat est défaillant, et où ceux qui gouvernent sont tétanisés à l'idée d'engager des changements significatifs. La peur de remettre en question la doxa d'une croissance forte que, de toute façon nous ne connaîtrons plus jamais. Et, pourtant comme le suggérait, ces dernières semaines, l'économiste Pierre Larrouturou qui a lancé, avec le climatologue Jean Jouzel et le soutien de nombreuses personnalités européennes, l'idée d'une banque pour le climat filiale de la BEI, on peut si on le veut mettre le paquet, par exemple sur le financement des énergies renouvelables, créatrices d'emploi. On a bien su créer quelques 1000 milliards de dollars, au moment de la crise des années 2008 ou 2500 pour tenter de relancer la croissance, ces dernières années, en engraissant la spéculation. Ce serait un beau projet pour l'Europe, un gage de renouveau pour une démocratie partout en berne. Et un message d'espoir pour une jeunesse qui mérite qu'on l'écoute et l'entende.
Joël Aubert
Toutes les réactions sont soumises à validation de la rédaction d'Aqui avant leur
publication sur le site. Conformément à l'article 10 du décret du 29 octobre 2009,
les internautes peuvent signaler tout contenu illicite à la
rédaction d'aqui.fr qui s'engage à mettre en oeuvre les moyens nécessaires
à la suppression des dits contenus.
* champs obligatoires