La Région soutient la candidature des savoir-faire du Cognac au Patrimoine Immatériel de (...)
Sécurité : les maires de la rive droite tirent la sonnette d’alarme
Pour Jean-Claude Leblois, la crise sanitaire est « comme un jour sans fin »
Goya, derniers jours à Bordeaux
Des bons cadeaux au secours des restaurants de l’agglo paloise
Mercredi, la Charente a adhéré à Néo Terra, le programme néo-aquitain de préservation de l’environnement. « On risque d’être dans le climat de Séville dans une trentaine d’années, on a un travail d’adaptation à faire », signale Alain Rousset, présent pour l'occasion. Gestion de l’eau, transports, alimentation, habitat… « Il faut que l’action publique retrouve de l’anticipation et bouscule certaines habitudes et certaines certitudes ». Parmi les actions que la Charente veut lancer, 200000 € serviront à accompagner les agriculteurs dans la certification Haute Valeur Environnementale, et 1M€ à l’achat de voitures électriques pour l'aide à domicile.
A l'automne 2018, 20 maires des Pyrénées-Atlantiques ont pris des arrêtés interdisant la divagation des ours sur le territoire de leur commune. Déférés devant le tribunal administratif de Pau, ces arrêtés viennent d'être annulés par le juge considérant d'une part qu'"aucune circonstance particulière ne mettait en évidence les dangers auxquels les personnes ou les biens seraient exposés en raison de la présence d’ours sur le territoire" et d'autre part que ces arrêtés "ne précisaient pas les mesures susceptibles d’être prises dans l’hypothèse où, malgré l’interdiction, la divagation d’ours serait néanmoins constatée".
Les maires du Grand Projet des Villes rive droite - Bassens, Cenon, Floirac et Lormont - estiment que « le centre de vaccination de la clinique Bordeaux Tondu à Floirac ne suffira pas si on veut proposer un service efficace ». Selon eux, la problématique des transports pourrait dissuader les habitants de Bassens, Carbon-Blanc, Ambès ou encore Ambarès-et-Lagrave. Ainsi, les élus demandent l'ouverture d'un centre de vaccination à Lormont, « permettant aussi de soulager les soignants ».
Après son directeur pendant l'été 2020, la Mission des Offices de Tourisme de Nouvelle-Aquitaine (MONA) change de président. En effet, Nicolas Martin, directeur de l'office de tourisme du Pays Basque a pris cette fonction ce mardi 19 janvier. Il succède à la landaise Frédérique Dugény, présidente de la Mona dix-sept ans durant. Mona est un réseau de 171 organismes de tourisme, représentant plus de 1 400 salariés.
Elle a débuté le 18 janvier. Le Conseil départemental de Gironde commence à vacciner les personnels soignants et les publics prioritaires à la Maison du Département de la Promotion de la Santé (2 Rue du Moulin Rouge, à Bordeaux). Ainsi, les personnels soignants de plus de 50 ans, ceux présentant des signes de comorbidité et les personnes de 75 ans et plus peuvent s'inscrire sur Doctolib pour se faire vacciner dans l'établissement public, « dans l'attente de la mise en place d'autres centres de vaccination sur la Métropole et le département », indique la collectivité.
Ce même Macron qui ne redoutait pas d'affirmer, lors d'une interview à la presse régionale : « Nous avons à accomplir une révolution aussi profonde que celle qui fut accomplie dans les années 60, lorsque nous avons bâti une agriculture pour nourrir les Français."
Le temps, en effet, n'est plus où l'agriculture française, fille chérie de l'Europe, d'abord sommée d'assurer la sécurité alimentaire du pays, alignait les performances à l'exportation et était l'objet de toutes les attentions. On oublie de dire, ou de rappeler, que la réunification allemande, à partir de 1991, a bouleversé un fonctionnement jusque là équilibré, avec l'arrivée de l'Est et de grandes exploitations sur le mode soviétique que Berlin a alors soutenues, encourageant des évolutions qui devaient déboucher sur une réforme, en 2003, sur fond de négociations OMC. Un mot a fait, alors, son apparition dans le vocabulaire de la PAC : découplage, ou comment déconnecter les aides directes des productions. Naissait alors un système particulièrement favorable aux grandes exploitations qui bénéficiaient d'un paiement unique basé sur leur superficie. Et va pour l'agrandissement... si aléatoire pour les exploitations de type familial, tandis que l'élargissement de l'Union aux nouveaux venus de l'Europe centrale et de l'Est accélèrerait les concurrences à bas coût.
« Notre modèle doit progressivement changer » affirme l'hôte de l'Elysée. Il aurait pu ajouter: en maintenant sa capacité à nourrir les Français, car nous nous ne voulons pas voir que notre pays glisse, chaque jour davantage, vers la dépendance que vient accélérer les accords de type CETA que l'Union continue d'accepter au nom du libre échange et d'intérêts industriels. Dépendance ? Faut-il rappeler, ici, le niveau de celle-ci pour les aliments du bétail, soja ou tourteaux de soja par exemple, le plus souvent OGM....
L'agriculture française doit donc relever un grand défi, en sachant que la manne européenne va rétrécir et qu'un autre défi doit être relevé celui du réchauffement climatique. Il ne s'agit pas seulement de faire du "verdissement", un autre mot qui a fait recette ces dernières années mais de rebattre les cartes. De concevoir une nouvelle donne, et de mettre le paquet pour la soutenir, d'investir par exemple, avec l'aide de la recherche qui s'organise aujourd'hui pour apporter des solutions, dans le développement des légumineuses qui offrent l'avantage de réduire notre dépendance aux importations mais aussi permettent de fixer l'azote de l'air et de réduire les intrants et les besoins en énergie pour les produire.
L'agriculture française doit aussi - et, là, la responsabilité de l'Etat et du législateur sont très grandes - bénéficier d'un renforcement de la loi foncière promise mais qui prend du retard. Protéger les terres agricoles et leur potentiel agronomique, donner aux outils existants la faculté de privilégier une agriculture qui échappe aux fonds de pension et encourage l'installation des jeunes... Un autre grand défi où le bio et les circuits courts voient l'arrivée d'une génération souvent habitée, aussi, par un projet de vie. Il ne faut pas aller loin, chez nous, ici, en Nouvelle-Aquitaine pour aller à sa rencontre et voir naître, pas à pas, une manière d'éco-système où les collectivités locales sont appelées à jouer un rôle d'entraînement profitable à la vie du monde rural et à la qualité des aliments qu'exigera de plus en plus le citoyen-consommateur.
Joël Aubert
Toutes les réactions sont soumises à validation de la rédaction d'Aqui avant leur
publication sur le site. Conformément à l'article 10 du décret du 29 octobre 2009,
les internautes peuvent signaler tout contenu illicite à la
rédaction d'aqui.fr qui s'engage à mettre en oeuvre les moyens nécessaires
à la suppression des dits contenus.
* champs obligatoires