Déborah Poyer : de juriste à illustratrice après un burn out
2020 : la filière tourisme bordelaise accuse le coup
Des bus de Grand Poitiers roulent au BioGNV
Martin Petit, tétraplégique, redonne un sens à sa vie avec Hoyat
Les Palois invités à relever un Défi Biodiversité
Depuis le 23 février, la Ville de Limoges a mis a disposition de l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie de la Haute-Vienne 12 chalets place de la Motte pour permettre aux restaurateurs d’organiser de la vente à emporter. Face au succès rencontré, cette opération « Le Village des Restaurateurs » est prolongé du 9 au 21 mars. Le Village est ouvert du mardi au jeudi de 10h à 14h et du vendredi au dimanche de 10h à 15h.
Ce samedi 6 mars dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes, le CCAS de Poitiers organise une collecte de protections hygiéniques pour lutter contre la précarité menstruelle. De 14h à 17h30, des boites seront disposées dans deux Carrefour City du centre-ville (rue Carnot et place du marché), ainsi que dans le Monoprix à l'entrée du centre commercial des Cordeliers. Des bénévoles seront présents pour accueillir, informer et échanger sur le sujet de la précarité menstruelle.
Nous vous en avions parlé le 9 février dernier dans cet article. The Beggar’s Ensemble avait enregistré en vidéo au conservatoire de Grand Poitiers Gin Craze, un récital de morceaux de musique baroque composés par des Anglais dans la première moitié du XVIIIe siècle. Le concert (de 58 minutes) est sorti sur la page Facebook de l'ensemble, celle de Grand Poitiers et celle du conservatoire de Grand Poitiers ainsi que sur la page Youtube de Beggar’s Ensemble.
Lors de sa dernière commission permanente, la Région Nouvelle-Aquitaine a décidé de soutenir le syndicat mixte Cyclad à Surgères en Charente-Maritime à hauteur de 60 000 euros pour la création d’un tiers-lieu hybride. Ce tiers-lieu a pour objectif de développer les nouvelles formes de travail, de créer des ateliers partagés et d’accompagner la création de nouvelles activités. Sur 1 200 m², le lieu comprendra notamment un atelier bois destiné au prototypage et à la réalisation d’ateliers
Le 1 000e agent du Centre hospitalier de la Côte basque à Bayonne a été vacciné contre le Covid en début de semaine. Un médecin réanimateur qui est en première ligne face à la prise en charge des patients les plus atteints par cette maladie. La campagne avait débuté le 6 janvier avec le vaccin Pfizer pour les agents de plus de 50 ans, ou présentant un risque accru. Un rythme que l'introduction, le 7 février, du vaccin AstraZeneka a accéléré. A ce jour, en moins de deux mois, au moins un tiers de l'effectif de l'hôpital basque aura reçu une première injection.
Las ! Le dernier épisode connu, celui de l'accès aux masques, en grand nombre, dans les enseignes de la grande distribution fait beaucoup de bruit et fait désordre. Ne demandez pas aux pharmaciens ce qu'ils en pensent : ils sont vent debout, comme ce témoignage de l'un d'entre eux le souligne : « Considérons les faits, juste les faits ....Depuis près de deux mois, chaque jour, chaque pharmacien d’officine a dû expliquer qu’il n’avait aucun masque disponible, à chaque médecin qui faisait une ordonnance pour tel ou tel patient, chaque membre de sa famille, chaque ami proche, chaque patient diabétique, asthmatique, sous traitement anticancéreux, chaque patient confiné avec un membre de sa famille atteint du COVID, chaque élu, chaque chef d’entreprise, "chaque représentant de forces de l’ordre (gendarmerie, police, pompiers…)"
" La vérité des chiffres!! Ces derniers jours, les annonces se sont succédé dans les médias. Intermarché le premier a donné un chiffre : 70 millions de masques en stock. Puis, Leclerc s’est vanté d’en avoir 170 millions. Ensuite, Alexandre Bompard, PDG de Carrefour ne voulant rester en reste a affirmé sur BFM TV sa position de leader avec 225 millions. Ceci, sans compter les autres centrales : Casino, Cora, etc.. Donc on peut raisonnablement estimer à plus de 750 millions la quantité de masques détournés de leur usage médical.... » Ramené à l’échelle de chacune des 12 régions métropolitaines, cela fait un stock pour chaque région de 62,5 millions de masques.
La présidente nationale du Conseil de l'ordre, Carine Wolf-Thal, dans une déclaration à France Info, ce 2 mai, se dit « triste et affligée" : "Nous sommes toujours en manque de masques [chirurgicaux] pour nous-mêmes, pour les soignants mais surtout pour les patients... L'Etat nous a demandé depuis le début de bien contingenter ces masques, un par un, pour bien les réserver aux professionnels de santé, rappelle-t-elle. Le message a été reçu et scrupuleusement respecté." Elle demande "un état des lieux" sur les masques chirurgicaux. "Faisons un inventaire, estimons quels sont les besoins des professionnels de santé, et voyons ce qu'il reste à mettre dans les grandes surfaces" où, rappelons-le, ils seront vendus à partir de lundi 4 mai
Une profession en première ligne, proche des élus locaux eux aussi remontés parce qu'ils font au mieux pour trouver des solutions avec, désormais, le doute difficilement supportable. En tout cas, il est assez fort dans l'esprit de Nathalie Delattre la sénatrice UDI de la Gironde pour que, dans un courrier au président du Sénat, elle demande, en ces termes, la création d'une commission d'enquête : « A peine le décret autorisant la vente de masques chirurgicaux publié, la grande distribution indique disposer de centaines de millions de masques prêts à être vendus. De deux choses l'une : soit la grande distribution a une puissance de frappe infiniment supérieure à celle de l'Etat et a réussi à se procurer autant de masques en si peu de temps, et dans ce cas-là la commission devra faire toute la lumière sur les insuffisances de la chaîne de décision nationale. Soit la grande distribution se moque de la santé du peuple français, et devra répondre à cette question : combien de vies auraient pu être épargnées si ces stocks avaient été distribués plutôt que d’être stockés en attendant d’être vendus. " Les réactions de la GMS à travers quelques unes de ces figures, tel Michel Edouard Leclerc, disent " avoir sécurisé " 170 millions de masques mais ne pas les avoir... Il ne sera pas inutile, en tout cas, de bien s'assurer du poids des mots et, par voie de conséquence, de dissiper l'idée qu'un vrai business aurait pu ainsi prospérer, sans état d'âme face à la crise sanitaire, en ces temps si rudes pour les gens de première ligne.
Joël Aubert
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