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EDITO : L'été, la télé s’en fout
La CCI Bordeaux-Gironde met en ligne le site internet marchesdegironde.com. Objectif : permettre aux internautes de trouver le marché girondin (permanent ou saisonnier) à proximité de leur domicile ou lieu de vacances. Près de 79 marchés, permanents ou saisonniers, de plein-air ou couverts, y sont déjà référencés. Pour les commerçants non sédentaires, actuels et à venir, les informations réglementaires et les contacts des gestionnaires des marchés sont également indiqués.
A Bergerac, l'association Reverredire Nouvelle-Aquitaine regroupe trois acteurs associatifs du réemploi du verre du territoire régional : L'Attache Rapide à Bergerac (24), La Consigne Bordelaise à Bordeaux (33) et Les Retournées à Anglet (40 et 64). Elles proposent un modèle régional de réemploi du verre, en lien avec les filières productives et les acteurs de la chaîne qui s'appuiera sur des activités d'économie sociale et solidaire porteuses d'emplois de proximité. Des actions de sensibilisation sont déjà engagées pour 2022.
Gradignan (Gironde)accueille les mondiaux de boomerang du 16 au 26 août. Une centaine de lanceurs issus de 14 nations s'affronteront au Domaine de Moulerens sur différentes épreuves spectaculaires en individuel et en équipe. 25 athlètes français participeront et les têtes d'affiche remettront leur titre en jeu à l'image de Marie Appriou, 23 ans, championne du Monde en titre et Matéo Guerrero, 15 ans, vice-champion du Monde Junior. Renseignements sur l'appli https://wbc2022.glideapp.io/dl/d0a5f4
Suite à un audit externe réalisé par SOCOTEC, la préfecture de la Haute-Vienne vient de se voir attribuer le label « Qual-e-pref ». Ce label témoigne de la volonté de répondre au quotidien aux attentes des usagers ainsi que la communication d'urgence en cas d'évènement majeur. La préfecture a obtenu cette labellisation pour trois ans.
La Ceinture verte terroir de Limoges veut relocaliser l'agriculture au travers l'aide à l'installation de maraîchers en agriculture biologique ou Haute Valeur Environnementale. Elle propose pour cela un service d'installation clé en main sur des terres équipées, avec un accompagnement technico-économique et une aide à la recherche de logement sur site ou à proximité. L’ensemble des équipements seront mis à disposition de 5 maraîchers sur le territoire de Limoges Métropole.
Ne dites pas cela à Alain Rousset : il croit en la parole de François Hollande et faisait part ici même de ce qu'il appelait « le moi profond » du président de la République tandis que Martin Malvy, depuis Toulouse, rappelait à nos confrères de Carré d'Infos que la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux-Toulouse était un tout. Midi-Pyrénées ne participe-t-elle pas au financement de la réalisation des 300 kilomètres qui aboutissent à Bordeaux ? Et nous alors? répondent, en quelque sorte les autres collectivités, la communauté d'agglomération bayonnaise, la dernière en date à menacer de suspendre ses engagements si la branche par Mont-de-Marsan et le Pays Basque ne devait pas voir le jour comme prévu...
Que croire et qui croire en ces temps où personne ne peut ignorer le contexte économique et financier dans lequel le pays entre de plain pied ?
Que Bordeaux sera bien relié à Paris en deux heures et des poussières dès 2017 ? Cela ne fait guère de doute, le engagements ont été pris, la lourde mécanique d'un chantier de très grande ampleur est en route et Bordeaux prépare avec le projet Euratlantique sa retombée économique sa plus spectaculaire.
Que 2013 et 2014 verront le GPSO suivre son cours sans coup férir ? Rien n'est moins sûr. Les phases d'enquête publique annoncées comme faisant partie de ce calendrier peuvent toujours se dérouler ; elles ne préjugent pas des choix arrêtés et surtout des financements à réunir.
Que Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne seront lancés concomitamment comme cela a été pensé et voulu dès la conception initiale de ce qui devait être le plus grand projet ferroviaire européen ? Désormais, cette perspective semble peu probable et, même si un financement public-privé est réuni, l'Etat ne pourra pas participer, en même temps, à la réalisation des deux lignes au sud de Bordeaux. Il ne fait guère plus de doute que Bordeaux-Toulouse sera privilégié ; l'espoir de la Région Aquitaine reposant comme Alain Rousset le rappelait, il y a peu, sur le relais par l'Europe à partir des crédits existants au titre des infrasrtuctures.
Ce nouveau scénario sera difficilement acceptable par les collectivités, les élus et les milieux économiques qui ont privilégié le Train à Grande Vitesse en tant qu'outil de développement économique et d'aménagement du territoire, et d'alternative au tout camion. Il rencontrera un écho bien différent chez ceux qui doutent de la possibilité de relancer le fret ferroviaire de façon significative et, par voie de conséquence, plaident, y ajoutant la défense de l'environnement, en faveur des aménagements des lignes existantes.
Le débat en manière de feuilleton va connaître de nouveaux épisodes ; le manque d'argent le ramènera à une plus juste dimension. Il va donc nécessiter plus que jamais que l'on tienne le langage de la vérité.
Joël Aubert
"Pendant que les travaux progressent à grande vitesse au nord de Bordeaux, la contestation continue au sud. Qu'il s'agisse de celle qui se poursuit en Lot-et-Garonne ou qui rebondit au Pays basque et dans le sud des Landes, avec l'organisation d'un simulacre d'enquête publique." Parlez vous d'Epine ? en somme un simulacre d'enquête publique !! Un projet de loi présenté récement vise à "tirer les conséquences d'une jurisprudence du Conseil constitutionnel et à donner à l'article 7 de la Charte de l'environnement toute sa portée, afin de permettre aux citoyens de s'impliquer, de façon concrète et utile" dans le processus d'élaboration des décisions, indique le ministère dans un communiqué. COmment accepter votre commentaire !! Comment ne pas s'insurger du simulacre de l'observatoire des trafics, du vote de 5 millions d'€ pour l'acquisition du foncier et de nouvelle enquête alors que l'enquête d' utilité publique prévue en 2013 n'a pas encore eu lieu !!! Un peu de réserve dans vos propos et offrez la parole aux associations ou aux collectifs qui luttent contre les projets inutiles, dévastateurq et ruineux. Nous ne voulons pas de nouvelles voies au Pays Basque. Je vous donne rendez vous à Bayonne le 27 oct 15h. Pour rappel plus de 24000 signatures à notre pétition, mais de cela vous n'en parlerai jamais dans Aqui.fr.
Joël Aubert | 15/10/2012merci pour ces réactions que j'accueille avec juste un peu plus de réserve dans le ton que vos commentaires d'où émanent une agressivité qui n'est pas le genre que nous pratiquons ici, à Aqui...
A propos d'Epine et de l'enquête organisée je vous rappelle le sens du mot simulacre selon le petit Larousse: " du latin simulacrum, représentation figurée. Ce qui n'a que l'apparence de ce qu'il prétend être". Rien de désobligeant à l'égard de l'initiative d'enquête prise par Epine; le simple rappel du fait que celle-ci au regard de ce qu'est une enquête publique est une représentation figurée... Au-delà de ce différend sur les mots reste le fond de vos arguments et si vous lisez aqui, journal en ligne pluraliste vous y trouverez l'expression de la diversité des points de vue. D'ailleurs au lieu de nous vilipender vous pourriez plutôt vous réjouir que nous soulevions à travers cet édito la question de la vraisemblance finale du Grand Projet Sud Ouest...
Je ne suis pas concerné par Bdx-Toulouse ou Bdx-Hendaye mais le suis par Tours-Bordeaux au titre de Président d'un comité (Comité TGV Réaction Citoyenne) qui a lutté contre ce projet et qui défend pied à pied les intérêts de la population concernée par ce projet. Nous n'en sommes plus à nous poser la question est-il utile / n'est-il pas utile. Il y a 11 ans nous militions pour l'amélioration de la ligne actuelle démontrant qu'elle coûterait plus de 3 fois moins cher, que l'argument « moins de camions sur les routes » était mauvais (vs la faillite du ferroutage) , que l'amélioration de la ligne actuelle reviendrait quant même à gagner 25 mn (contre 52 avec le projet).
Peu importe RFF est là pour construire des nouvelles lignes et non les améliorer (vs l'état de lignes secondaires), RFF véritable état dans l'état a réussi à convaincre un certain nombre d'hommes politiques du bien fondé de ses vues. Qu'Alain Rousset soit un ferveur défenseur du projet c'est logique car la région aquitaine et Bdx seront les grands gagnants mais que dire des villes et régions entre Tours et Bdx. Elles n'y gageront rien (cf le rapport de l'université de Reims). Ainsi l'intérêt particulier a primé sur l'intérêt général.
Les arguments du rapport Mariton mettant en garde sur ce projet sont sensiblement les nôtres qui datent d'une dizaine d'années. Ca soigne notre égo mais ça n'arrêtera pas ces investissements énormes dont l'Etat ne verra pas le retour ou du moins quelques miettes.
Dans ce projet ce n'est pas le bon sens qui a prévalu, mais l'orgueil. On ne s'achète pas une Rolls quand on a tout juste de quoi s'acheter un 2CV.
Bien entendu cette réaction ne peut faire état du détail de nos arguments étayés non pas par des considérations partisanes, politiques voire personnelles (le Comité les tiens à la disposition des lecteurs).
Quant à l’Edito pour une fois il expose les faits avec une certaine objectivité qui est à saluer….ah !! si une grande partie du sud ouest avait été aussi objective le public aurait une autre vision des projets en cours mais là Joël Aubert va me juger agressif ! (il aurait raison si ce n’était la vérité)
Merci aussi à Patrick Lantres qui ne me semble nullement agressif. En tout cas l'ensemble de ces réactions ne peuvent que nous encourager à approfondir notre travail.
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