icone plume

L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
13/04/2020

Macron: le 11 mai comme un nouveau jour… A suivre

 

Ces annonces qui donnent à tout le système de santé l'espoir de pouvoir continuer à faire face, alors qu'aujourd'hui encore quelques 10.000 personnes sont en réanimation, se veulent une manière d'horizon pour un pays qui, grâce à la compétence et au dévouement de la grande famille de santé publique mais aussi privée, tient le choc. Pour autant Emmanuel Macron qui a emprunté un registre qui ne lui est pas naturel, celui de l'humilité, a bien dû reconnaître que « nous n'étions pas assez préparés ». Les masques arrivent donc progressivement, même s'il n'est toujours pas question d'en généraliser le port, ce qui n'empêche pas à un grand nombre d'initiatives, y compris bénévoles, de jouer un rôle précieux .

On a donc compris qu'il faudra attendre une quinzaine de jours pour que le gouvernement déroule l'ensemble du dispositif et l'organisation qui devra rendre possible cette sortie progressive du déconfinement. Hélas il devra laisser de côté, encore, nombre d'activités commerçantes ou artisanales. L'hôtellerie et la restauration attendront et la perspective d'une saison touristique franco-française, de nature à redonner des couleurs à ce poste essentiel de l'économie nationale qu'est le tourisme, n'est sans doute pas étrangère à ce choix d'une sortie progressive de cet enfermement, dans quatre semaines.

Et l'après ? On aura noté ce vigoureux plaidoyer pour produire français partout où cela est stratégique : attendons de voir y compris derrière ces belles paroles sur la nécessité de bâtir en retrouvant «  le temps long » et, sourions, avec la « sobriété carbone », sans craindre de « sortir des sentiers battus des idéologies ».  Un projet français bâti dans "la concorde et le vivre ensemble."

Rien moins que cela. A suivre.

A lire ! Éditos précédents