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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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24/03/2013

Tant qu’il y aura des livres … et des créateurs de livre

La question de l'avenir de l'objet livre est souvent posée à l'heure où internet relègue le papier au rayon des bibliothèques Louis XV, où le libraire tremble devant l'émergence des tablettes et autres liseuses et  l'impérialisme d'Amazon, où les chères têtes blondes grandissent, de l'école primaire au collège, en compagnie des tableaux numériques. Elle est souvent posée et n'appelle aucune réponse péremptoire. Disons-le, c'est heureux qu'il en soit ainsi car le doute profite au livre, à la relation que bien au-delà des générations le livre entretient avec le genre humain.

Bien sûr, il se trouvera quelques contempteurs pour prédire qu'il ne résistera pas à la concurrence de la toile, que les adolescents déjà tellement accros à leur mobile n'auront pas d'état d'âme et que l'important ce n'est pas tant que subsiste le livre, l'ouvrage livre, mais qu'il renaisse sur le nouveau support...Donnons leur acte de cette affirmation et songeons, en contrepoint, à l'irremplaçable relation qui se noue dès la petite enfance, par le truchement du livre, entre des parents attentionnés et leurs chers petits. A ces livres qu'on leur offre et leur tend, à l'émotion qu'ils ressentent, à l'attente d'une lecture imagée, au sentiment délicieux de s'être fait un nouvel ami. La survie du livre et est restera inséparable de la familiarité qu'il encourage. Et tant mieux si les belles histoires que vous lisez avec vos enfants ou petits enfants peuvent se partager sur le papier et sur la toile; l'un et l'autre des supports concourront à leur plaisir des mots, aux délices de la poésie, à la ferveur d'un moment de pure fraternité. Et de culture.

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