Alain Anziani défend « une Métropole des communes »
Pyrénées-Atlantiques : Jean-Jacques Lassserre veut continuer à "jouer efficace et juste" en 2021
Covid-19 : Lancement de la campagne vaccinale pour les plus de 75 ans
« Faire un prix différencié de l’eau selon l’usage », pour le président de Bordeaux (...)
Des bons cadeaux au secours des restaurants de l’agglo paloise
Du 25 au 30 janvier, les pôles formations de l'Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie ouvrent leurs portes du 25 au 30 janvier pour inviter à découvrir les métiers de l'industrie. L'UIMM Adour met ainsi ses métiers en valeur, alors même que l'État a lancé le programme 1 jeune 1 solution dans le cadre de France Relance pour aider les entreprises à recruter des apprentis. Au Pôle formation Adour, 580 apprentis ont choisi la filière industrie pour un taux d'insertion de 86%.
Ils ne lâcheront rien! C'est en substance ce qu'on fait savoir au gouvernement les représentants de l'interprofession du cognac, le BNIC, suite aux dernières annonces. D'une part, ils réitèrent leur demande que l'Etat négocie pour obtenir la suspension immédiate des nouveaux droits de douanes américains sur les vins et spiritueux. D'autre part, ils seront attentifs au "détail" des aides annoncées le 14 janvier à destination de la filière, "impactée par la pandémie", et pas seulement.
Afin d'assurer le déploiement de la campagne de vaccination contre la COVID-19, les Pyrénées-Atlantiques comptent 11 centres de vaccination. Dans l’arrondissement de Pau sont concernées les communes de Pau, Lescar et Arzacq, dans l’arrondissement d’Oloron-Sainte-Marie: celles Mauléon et Arudy et dans l’arrondissement de Bayonne, celles de Bayonne, Biarritz, Anglet, Cambo-les-bains, Saint-Jean-Pied-de-Port et Saint-Jean-de-Luz. Réservations vaccinales, via le numéro vert national 0 800 009 110 ou sur les plateformes internet de Doctolib Vaccination, KelDoc de NEHS et Maiia et la plateforme nationale www.sante.fr,
Plusieurs communes de l’Agglomération se sont portées volontaires pour accompagner les vaccinations en créant des centres grand public. Un premier sera ouvert du 18 au 22 janvier au centre municipal de vaccination de La Rochelle, 2 rue de l’Abreuvoir. A partir du 25 janvier, deux centres seront installés à l’Espace Encan à La Rochelle et à l’hippodrome de Châtelaillon-Plage, 9 rue des Sulkys. Les vaccinations seront assurées par les professionnels de santé du lundi au vendredi, sur rendez-vous.
Le 10 décembre, le ministre de l'Éducation Nationale affirmait que le système éducatif français "n'est pas hostile aux langues régionales". La Région Nouvelle-Aquitaine s'appuyant sur les chiffres du rectorat conteste : "La réforme des lycées a brutalement dévalorisé l'attractivité du basque et de l'occitan en option." Sur les rentrées 2019 et 2020, les effectifs en occitan ont fondu dans les académies de Bordeaux (-32%) et Limoges (-44%). Pour le basque la baisse est de 48%. Charline Claveau, élue en charge des langues régionales, appelle à ce qu'un amendement soit apporté à la réforme du baccalauréat "dès maintenant".
La SNCF croule sous les déficits et ajoute à la dette publique et, si les trains du quotidien roulent encore avec une certaine efficacité nous le devons aux lois de décentralisation qui, depuis 2002, ont confié aux Régions l’organisation des transports ferroviaires sur leur territoire. Une compétence importante, dont la Cour des Comptes a reconnu qu'elles l'exerçaient avec le souci réel du service aux usagers. Elles décident, ainsi, du contenu du service public de transport régional de voyageurs, des dessertes, de la tarification, de la qualité du service et de l’information de l’usager, étant entendu que l'Etat reste le garant du système, la SNCF demeurant l’exploitant unique du réseau. Une répartition des missions qui ne va pas sans difficulté car les Régions restent tributaires de l'organisation de l'exploitation des lignes desservies par les TER, les Trains express régionaux. Cependant des progrès réels ont été constatés et reconnus par les usagers qui, de surcroît, ont vu arriver de nouvelles rames au lieu et place de trains d'un autre âge. Ce constat explique l'émotion suscitée par la publication, cette semaine du rapport Spinetta qui n'y va pas de main morte, préconisant que l'exploitation de quelques 9.000 kilomètres de lignes secondaires, peu fréquentées, soit remise en question. Il n'en fallait pas plus pour que les élus, en Nouvelle Aquitaine, s'en émeuvent et imaginent de possibles abandons. Du coup, et même si cela ne figure pas dans leurs compétences, voici que les départements décident de mettre la main à la poche pour financer la rénovation de lignes dont l'existence est essentielle à la desserte de villes et pays et au lien qu'ils doivent conserver, en particulier, avec la métropole bordelaise. Ce sera le cas, rapidement, pour la Gironde et la Dordogne préoccupées par la Bordeaux-Libourne-Bergerac-Sarlat tandis que des liaisons de ville à ville, comme Périgueux-Agen ou Périgueux-Brive sont sérieusement en question. Et que plus au nord, par exemple dans les Deux-Sèvres, la fermeture de la ligne entre Niort et Thouars, importante pour le fret et les entreprises du secteur est programmée.
Entre la réalité du terrain et l'annonce, précipitée, d'une concertation sous l'égide d'un premier ministre qui ne craint pas d'entrer, bille en tête, dans le vif du sujet on peut s'attendre à de fortes tensions, d'autant que le statut des cheminots doit être mis sur la table et celui de la SNCF aussi, avec en toile de fond l'ouverture du rail français à la concurrence.
Quant à la réforme de la justice qui a, ce jeudi, un peu partout, conduit les magistrats, les avocats, les greffiers à manifester elle participe, elle aussi, d'une volonté d'économie d'autant plus paradoxale que notre pays est l'un des plus mauvais élèves en Europe pour l'argent qu'il y consacre. Certes, elle semble vouloir s'appuyer sur un souci d'efficacité pour que les procédures aboutissent plus rapidement, à la fois pour la justice pénale et la justice civile. Il flotte donc, dans l'air, le dessein d'une dématérialisation à grande échelle, symétrique d'une centralisation des juridictions qui ne dit pas trop son nom. Des tribunaux ne disparaîtront pas forcément, du jour au lendemain, mais leur nécessité finira par les condamner, avec le risque d'une éloignement du plaignant et du justiciable du tribunal ou de la Cour.
A travers ces deux réformes, comment ne pas mesurer le retour en force d'un Etat qui entend réorganiser les services publics autour et à partir d'un aménagement du territoire qui privilégie le fait urbain et, plus encore, la métropolisation grandissante de la société. Cette logique que d'aucuns jugeront inévitable dans un pays où quatre français sur cinq sont des citadins fait de moins en moins de cas de l'avenir des territoires ruraux, de ces "déserts français" qui, pour survivre, ont un besoin impérieux d'être reliés aux villes importantes mais, aussi, de conserver un socle de services de proximité, sans lesquels personne ne voudra plus venir y vivre. Voici, là encore, un défi considérable pour les Régions et Départements de plus en plus seuls pour sauver ce qui peut l'être encore.
Joël Aubert
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