Un collectif d'artisans d'art du Périgord récompensé par les Périgourdins de Paris
OuFormer : la startup Bordelaise qui facilite l’accès aux formations professionnelles
Un premier train de mesures pour aider les victimes des incendies
Deux ans après l'incendie de sa forêt, Anglet replante en mode résilient
EDITO: La bêtise climatique
En prévision de la marche Octobre rose du 15 octobre, 9 h 30, place Emile Zola à Châtellerault (Vienne),les résidents des maisons de retraite, foyers logements et EHPAD de la ville, se mobilisent pour tricoter des ouvrages en laine rose qui viendront garnir le tronc des arbres du boulevard Blossac. Cette participation à une action internationale relayée par le club Soroptimist revalorise les personnes âgées et les liens intergenerationnels et stimulent les nouvelles générations à se faire dépister.
Les pomiculteurs engagés font découvrir les coulisses des pommes écoresponsables. L’Association Nationale Pommes Poires (ANPP) regroupe 300 adhérents représentant 1 400 producteurs. Les vergers à visiter les 27 et 28 août : Scea La Californie, Acharf Essabiri 5480 route des Vergers Grun-Bordas (24) ouvert le 28 août ; Earl de Chantegrolle - SARL Gargouil Éric Gargouil Chantegrolle à Charroux (86) Verger ouvert les 27 et 28 août; Verger de Peyreton Christine Pizzinato, Peyreton Sainte-Bazeille (47) Verger ouvert les 27 et 28 août. http://www.lapomme.org/vergers-ecoresponsables/les-vergers-ouverts
A la suite de l’épizootie d‘influenza aviaire H5N1, les entreprises ayant une activité significative d’abattage, de transformation, de conditionnement d’œufs ou de services à la filière, touchées par la diminution de production peuvent bénéficier d'une aide sous forme d’avances de trésorerie remboursables. Cette aide s’inscrit en complément des efforts que doivent consentir les financeurs privés de l’entreprise (banques et actionnaires). Les demandes sont à déposer via le téléservice de FranceAgrimer avant le 09 septembre à 14h00. pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique
Villenave-d’Ornon (Gironde) organise un atelier participatif de fabrication de dortoirs à osmies, le samedi 27 août, de 14 h à 16 h 30, au Square Torres Vedras (7 rue des Peupliers). L’osmie est une abeille sauvage, « abeille maçonne », qui se différencie de sa cousine productrice de miel par son caractère solitaire et inoffensif. Elle fait son apparition très tôt dans la saison, elle est l’un des premiers insectes pollinisateurs d'où son importance. Gratuit, inscription obligatoire (05 56 75 69 85), l'atelier sera animé par l’association « Tous aux abris ».
Du 25 au 28 août, à l'occasion des 400 ans de la naissance de Molière et en préfiguration du futur centre de recherche et de création théâtrale de Pau, la manifestation Molière 3.0 rassemblera artistes, spécialistes et grand public. A cette occasion, 3 pièces illustrant la diversité de l'œuvre de Molière seront présentées dans des lieux emblématiques de la ville, des conférences rassembleront artistes et spécialistes du théâtre du XVIIe siècle à la chapelle des Réparatrices du conservatoire, et enfin la médiathèque André Labarrère proposera des projections de documentaires, films et captations de pièces. Infos : www.pau.fr
Est-ce un hasard s'il se manifeste, maintenant, avec plus de force et si ces grévistes qui sont, ici et là, soutenus par l'encadrement, lancent ce cri d'alarme sur le mode « nous n'en pouvons plus. " C'est d'autant moins un hasard que la France est en train de se réveiller, après une année 2017 hors du commun marquée par un bouleversement politique, sans égal depuis le début de la V° République. De se réveiller par elle-même, sans qu'on le lui souffle ou le lui dise. Les partis de gouvernement sont occupés à règler leurs comptes ou à tenter de renaître, les partis ou mouvements censés récupérer la vindicte populaire n'ont aucun avenir dans le cadre institutionnel et le parti du président fait ses gammes, entre devoir d'obéissance et apprentissage du réel.
Cette nouvelle donne, plutôt marquée jusqu'ici par la faiblesse du débat démocratique, l'échec d'une opposition syndicale que le vote sans coup férir des ordonnances sur le code du travail a révélé, a fait la part belle aux desseins du nouveau président. A savoir l'application d'une cure d'austérité à un pays endetté dont il avait promis à son allié d'outre Rhin de le ramener dans le droit chemin européen, lui qui allait, justement, au plus vite, se poser en leader providentiel, à coté d'une Allemagne dont la chancelière était empêtrée dans l'épreuve de la formation d'un gouvernement.
Austérité? Mine de rien ou pas grand chose...Voire. Ces emplois aidés accusés de ne pas faciliter le retour à l'emploi, ces aides au logement diminuées ou supprimées pour les primo-accédants à la propriété, cet encadrement des dépenses des collectivités, aujourd'hui ces emplois publics à supprimer en commençant par susciter des volontaires... La méthode Macron, jusqu'ici à l'oeuvre, s'applique largement au champ social, remettant en question, sans qu'on le mesure toujours, des équilibres qui semblaient immuables. Cet usage de la réforme, dans un pays dont on nous répète qu'il est à "réparer", peut être jugé habile; il est en train d'entrer en conflit avec ce qui reste fondamental dans la société française, le sentiment aigu de l'injustice, plus encore que le besoin d'égalité, un sentiment qui ne cesse de se renforcer comme les sondages le confirment et que des mesures fiscales, à forte valeur de symbole, la suppression de l'ISF ou la taxation des retraites, ont amplifié et ne cessent d'amplifier. Et, ceci, dans un contexte économique qui semble à priori plus favorable. Laurent Berger le secrétaire général de la CFDT, dont le moins que l'on puisse dire est qu'il s'est montré compréhensif lorsque le gouvernement a lancé sa réforme du code du travail, pointe dans une interview au Monde, ce qu'il appelle " un gros problème de méthode", à propos des départs "volontaires" dans la fonction publique: "c’est très étonnant d’annoncer une concertation sur toute l’année 2018 et de donner, dès à présent, une partie des conclusions." Et d'ajouter: " Le problème, c’est qu’on ne parle pas des missions du service public, ni de ce que notre pays est prêt à investir pour avoir des politiques publiques de solidarité, dignes de ce nom. Et les agents de l’Etat souffrent parfois de conditions de travail très dures, mais surtout d’un sentiment de non-reconnaissance, qui est terrible." Emmanuel Macron et Edouard Philippe feraient bien d'entendre cette mise en garde. Elle fait écho au malaise social dont le pouvoir semble ne pas trop se préoccuper, en l'absence d'échéances électorales proches, mésestimant le besoin de solidarité qui, aux yeux des Français, reste indissociable du redressement économique du pays.
Joël Aubert
Le "modèle macronien" de l'administration publique est connu, il s'agit du modèle canadien. Un très, très petit nombre de cadres à statut public et un effectif important de contractuels sur des durées courtes et bien déterminée, et donc à très forte volatilité. Cette volatilité avait pour objet (mais a aussi fini par rendre inévitables), des révisions fréquentes des politiques publiques et une présence accrue des entreprises privées dans le champ public. Chez nous, la sévère critique de la Cour des Comptes sur l'efficacité globale de la délégation de la sécurité à des sociétés privées illustre déjà les limites de ce système.
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