A Bardos (64), Elikatxo produit, transforme et commercialise des jus de fruits et des soupes. Afin d’élargir sa gamme de produits bio et sans sucres, l’entreprise doit créer une ligne de production automatisée. Pour aider la société dans cet investissement, la Région Nouvelle-Aquitaine a alloué une subvention de 30 270 euros lors de sa dernière commission permanente.
Mimizan, territoire assez isolé en dehors de l’été, a décidé de créer un tiers-lieu, au travers de l’association « Lily dans les étoiles », pour permettre aux habitants de se rencontrer, d’échanger, de travailler mais aussi pour favoriser le lien social. Cette association, constituée d’une quarantaine de professionnels locaux issus de secteurs divers, souhaite avec ce tiers-lieu créer un pont entre le dynamisme économique de la saison estivale et l’activité des résidents à l’année. La Région Nouvelle-Aquitaine soutient ce projet à hauteur de 60 000 euros.
A Boulazac, Rubi Cuir fabrique des pièces de maroquinerie pour le secteur du luxe. Afin d’acculturer les salariés à ces savoir-faire particuliers, l’entreprise a mis en place un parcours de formation interne afin de professionnaliser rapidement les nouveaux salariés. Les enjeux de développement de l’entreprise portent aussi vers une professionnalisation des formateurs. Pour les aider à cela, la Région Nouvelle-Aquitaine a alloué à l’entreprise une aide de 67 708 euros.
Lors de sa dernière commission permanente, la Région Nouvelle-Aquitaine a décidé de soutenir la transformation numérique de la société Hervé Thermique, basée à Canéjan en Gironde. L’entreprise, répartie sur 60 sites en France, a décidé de poursuivre sa stratégie de croissance en améliorant son offre en matière de maintenance. Pour ce faire, elle compte développer un outil numérique innovant autour de la maintenance du bâtiment.
Créée en septembre 2020, Escape Technologies, basée à Biarritz, se positionne sur le marché de la gestion des vulnérabilités et de l’audit cyber. Elle souhaite aujourd’hui innover et développer le prototype de sa solution de cybersécurité visant la génération des règles de sécurité automatisées et basées sur l’intelligence artificielle pour le cloud. La Région Nouvelle-Aquitaine a décidé de soutenir ce projet à hauteur de 75 000 euros.
A entendre les réactions qui montent d'un peu partout et les annonces de blocages routiers, le 17 novembre, il n'est pas sûr que le nouveau concept de ce M. Griveaux, nanti de la République, soit vraiment pédagogique, au sens noble du terme. Voici, en tout cas, le genre de propos qui, sur le mode punitif, ont un effet désastreux pour faire progresser un pays qui est, épidermiquement, épris de justice.
Il y a pourtant tant à faire, à entreprendre, à innover, à l'heure où l'impérium du réchauffement climatique s'installe plus que jamais dans la conscience collective. Cette année, et pas seulement parce que le GIEC a aggravé ses scénarios planétaires, un observateur attentif du tissu social n'a pu qu'être frappé, en effet, par la montée d'une forme d'angoisse citoyenne, chez les plus jeunes notamment, face au proche avenir. Les écouter, les comprendre est certes un devoir et, osons le mot, de nature éthique. Chacun d'entre nous, par son comportement, a déjà la faculté de contribuer à inverser le cours des choses. Et, bien entendu, gràce au débat, à une information ouverte, pluraliste et non manichéenne, des réponses peuvent être proposées et des solutions mises en valeur.
Je pense, ici, à ces nouveaux agriculteurs-agricultrices, rencontrés ces derniers mois, qui s'installent avec de l'amont à l'aval, des conditions de la production jusqu'à la vente, une manière d'exigence écologique : "je cherche à acheter mes fournitures en céréales pour mon élevage au plus près de mon exploitation et je vends mes produits à la ferme ou sur les marchés de proximité." On objectera que ce modèle n'est pas forcément applicable dans de grands élevages? Voire. Là-aussi des réponses existent qui ne passent pas, mécaniquement, par l'achat de tourteaux de soja, souvent OGM, importés des Amériques et conjuguent, habilement, vente directe et vente à la grande distribution. La réussite de cette nouvelle vision de la production agricole qui ne signifie pas la négation d'une autre, plus conventionnelle, qui elle-même, se pose chaque jour davantage les bonnes questions, est révélatrice d'un changement de comportement qui, à nos yeux, aurait de quoi faire palir la formule de Benjamin Griveaux, et sa "fiscalité comportementale".
Et, puisque ce gouvernement dit faire grand cas de l'intérêt que les Français manifestent pour la prime à la conversion qui semble efficace pour abandonner le diesel - pour peu que l'on ait le moyen de s'offrir un véhicule neuf - il ferait beaucoup mieux de s'engager, par exemple, à ce que la moitié du bénéfice attendu de l'augmentation prévue et continue de la TICCP, (la Taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques), quatrième recette fiscale de l'Etat (!) soit consacrée à ce grand changement du parc automobile, en liaison avec l'industrie. Alors, les Français qu'il est aujourd'hui de bon ton de culpabiliser seraient-ils bien plus capables qu'on ne le croit de soutenir une nouvelle façon de concevoir le développement harmonieux, pour ne pas dire durable, de leur pays.
Joël Aubert
Merci pour cet éditorial. Il reste tant à faire ... Cordialement. Olivier Blond.
Joël Aubert | 29/10/2018Merci pour ce prompt retour; en effet il y a beaucoup à faire mais pour vivre au creux des territoires, ici en Nouvelle-Aquitaine, je constate une prise de conscience qui va grandissante. Et que les médias dans une dimension noble et humble "d'éducation populaire" ont le devoir d'accompagner
Tederic Merger | 29/10/2018On parle de raréfaction du pétrole depuis maintenant de nombreuses années. Il y a déjà eu des pics dans le cours du pétrole.
Les ménages auraient eu le temps de prendre cette évolution en compte, par exemple au moment de choisir leur lieu d'habitation. Il semble que beaucoup ne l'aient pas fait. Alors envoyer un "signal prix" est une bonne chose !
En même temps, nos pouvoirs locaux devraient enfin prendre des mesures contre l'étalement urbain et le tout automobile !
Merci Tederic... Certes prise de conscience individuelle est première mais pensons en effet à ces banlieusards métropolitains qui n'ont souvent d'autre choix que d'aller se loger à 40kms de leur lieu de travail
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