Joël Aubert nous a quittés
Bordeaux : l'opposition pointe un débat de « désorientation budgétaire »
Frédérique Vidal face aux étudiants poitevins entre mesures et constat d’impuissance
La grande histoire d'Adour entre Jean Grenet et Bayonne
A la découverte des zones humides
A Bardos (64), Elikatxo produit, transforme et commercialise des jus de fruits et des soupes. Afin d’élargir sa gamme de produits bio et sans sucres, l’entreprise doit créer une ligne de production automatisée. Pour aider la société dans cet investissement, la Région Nouvelle-Aquitaine a alloué une subvention de 30 270 euros lors de sa dernière commission permanente.
Mimizan, territoire assez isolé en dehors de l’été, a décidé de créer un tiers-lieu, au travers de l’association « Lily dans les étoiles », pour permettre aux habitants de se rencontrer, d’échanger, de travailler mais aussi pour favoriser le lien social. Cette association, constituée d’une quarantaine de professionnels locaux issus de secteurs divers, souhaite avec ce tiers-lieu créer un pont entre le dynamisme économique de la saison estivale et l’activité des résidents à l’année. La Région Nouvelle-Aquitaine soutient ce projet à hauteur de 60 000 euros.
A Boulazac, Rubi Cuir fabrique des pièces de maroquinerie pour le secteur du luxe. Afin d’acculturer les salariés à ces savoir-faire particuliers, l’entreprise a mis en place un parcours de formation interne afin de professionnaliser rapidement les nouveaux salariés. Les enjeux de développement de l’entreprise portent aussi vers une professionnalisation des formateurs. Pour les aider à cela, la Région Nouvelle-Aquitaine a alloué à l’entreprise une aide de 67 708 euros.
Lors de sa dernière commission permanente, la Région Nouvelle-Aquitaine a décidé de soutenir la transformation numérique de la société Hervé Thermique, basée à Canéjan en Gironde. L’entreprise, répartie sur 60 sites en France, a décidé de poursuivre sa stratégie de croissance en améliorant son offre en matière de maintenance. Pour ce faire, elle compte développer un outil numérique innovant autour de la maintenance du bâtiment.
Créée en septembre 2020, Escape Technologies, basée à Biarritz, se positionne sur le marché de la gestion des vulnérabilités et de l’audit cyber. Elle souhaite aujourd’hui innover et développer le prototype de sa solution de cybersécurité visant la génération des règles de sécurité automatisées et basées sur l’intelligence artificielle pour le cloud. La Région Nouvelle-Aquitaine a décidé de soutenir ce projet à hauteur de 75 000 euros.
A entendre Emmanuel Macron, à 20h, s'adresser à la France on comprenait mieux ce schéma baroque qui a prévalu autour de ce remaniement façon nouveau monde. Il n'y avait pas lieu, en effet, pour tenter de purger l'onde de choc des départs successifs de Nicolas Hulot et Gérard Collomb d'une démission du premier ministre et de son gouvernement. Et, encore moins d'un discours de politique générale d'Edouard Philippe devant l'Assemblée. En effet rien ne changera et ne pourra changer... Au contraire et d'ailleurs, n'est-ce pas? ... "le pays n'a pas été bloqué" a dit le président, traduisons par les réformes qu'on lui a imposé. Il n' y aura ni " tournant, ni changement et que les Français soient rassurés il partage "leur impatience".
Cet exercice du 16 octobre, face caméra, et oeil sur de grandes pages au fil du discours, nous aura au moins appris qu'Emmanuel Macron peut faire dans le genre solennel et grave, sans laisser libre cours à sa propension à l'improvisation. Assurément, une volonté de sembler bon élève qui, pendant trois secondes au moins, au début de son propos a semblé vouloir regretter l'incompréhension de son "parler vrai".
Cela dit plus que son appel à garder confiance, et à épouser " le temps des institutions" - traduisons: je suis là pour près de quatre ans encore - on retiendra de cette intervention la très grande inquiétude du président face à la situation d'une Europe qui "bascule presque partout vers les extrêmes". Songeons à l'alliée allemande qui sort de l'élection en Bavière plus affaiblie que jamais pour accompagner les desseins d'Emmanuel Macron. Et, derrière l'appel qu'il a lancé à un rassemblement le plus large - évidemment pour les élections de mai 2019 - ll n'était pas difficile d'imaginer qu'il entendait s'éviter le piège d'un vote sanction, aujourd'hui pourtant prévisible, notamment si les résultats économiques ne s'améliorent pas.
Joël Aubert
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