2011, une année chaude et de petite crue…


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/12/2011 PAR Sophie Turi

2011 en aura surpris plus d’un par ses températures et sa météo décalées. Alors que tous attendaient impatiemment un été chaud et ensoleillé, juillet a été plus froid que de coutume, et de nombreux estivants ont été déçus par la pluie. La rentrée a surpris quant à elle par son soleil et sa chaleur. Les mois de septembre et octobre ont même vu des bordelaises bronzer sur les pelouses des quais ! Et pour finir, les fêtes de fin d’année se sont déroulées dans une douceur certes agréable, mais aussi très surprenante.

Un décalage passager ?

La question peut être posée après tout. Et si ce décalage ne faisait que révéler un réel changement dans l’ordre des saisons ? M.ROQUECAVE, responsable communication Sud-Ouest de Météo France,  a répondu aux questions d’Aqui en présentant les chiffres marquants de cette année 2011 avant d’analyser froidement la situation. Il est à noter que, si 2010 a été la plus fraîche de ces vingt dernières années, 2011 aura été la plus chaude depuis 1900. Tous les mois, sauf juillet, ont dépassé les températures moyennes normales, ce qui a créé, entre autres, un déficit pluviométrique de 30 à 40%. Pour autant, est-ce là une preuve de changement durable des saisons ? Pas si sûr. Pour M.ROQUECAVE, ce fût certes une année spéciale, mais cela n’a rien de bien exceptionnel et n’a rien à voir avec le réchauffement climatique. Il y a donc une variabilité dans le temps, mais que l’on se rassure : l’été restera l’été.

Quid des ressources en eau ?

L’automne est censé apporter des ressources supplémentaires en eau et rehausser le niveau des nappes phréatiques, habituellement affaibli par l’été. Or chacun se souvient d’avoir ressorti ses lunettes de soleil en novembre. Et pour cause : l’automne 2011 a été le plus sec de ces cinquante dernières années. M.GAILLARD, de la DREAL Aquitaine, explique que les pluies du mois de décembre, si elles n’ont pas été assez importantes au vu de la pluviométrie annuelle, ont tout de même permis de stopper la baisse du niveau des nappes. Cela constitue un bilan très mitigé concernant les ressources en eau, mais il est encore possible d’espérer que 2012 soit une année de « grande crue », ou du moins qu’elle s’avère plus humide que la précédente. Et pour ceux que cette idée attristerait, rappelons-nous qu’après la pluie viendra, sûrement, le beau temps.


Sophie TURI

Crédit photo : FaceMePLS

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