Affaire de la pollution du bec d’Ambès : il y aura bel et bien un procès


F. Clerc
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 17/06/2014 PAR Nicolas César

Cette fuite serait liée à une série d’erreurs. Les premiers rapports révélaient que « le personnel effectuant les manoeuvres avait une mauvaise connaissance des lieux », qu’un détecteur de niveau était inopérant, que « la liaison inférieure entre les compartiments de la cuvette de récupération était obstruée »… Une nouvelle fuite, moindre, était intervenue le 2 octobre 2008, au niveau de l’appontement 511 sur la commune d’Ambès. « S.P.B.A n’a visiblement pas pris la mesure du risque depuis l’incident de 2007, alors que l’on est sur un site classé Natura 2000 », s’insurge Me Landete, avocat de la mairie de Macau. Macau et le Conseil général de la Gironde se sont constitués partie civile dans cette affaire.

Me Landete appelle le Conseil régional d’Aquitaine à se constituer partie civile dans l’affaireL’avocat bordelais vient d’obtenir un renvoi en tribunal correctionnel de l’affaire. Il entend en profiter pour « alerter nos élus et la population bordelaise, sur le fait qu’un drame écologique peut à nouveau survenir ». C’est pourquoi avec Me François Ruffié, avocat de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), de France nature environnement (FNE) et de la fédération des associations de protection de la nature de la région Aquitaine, il réclame des réponses rapides sur la vétusté de la cuve ou sur l’existence d’un problème de structure. « Cette pollution démontre le manque de moyens humains et techniques de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) pour inspecter les sites classés », dénonce Me François Ruffié. « On a une usine dangereuse qui menace les rivages girondins et charentais de l’estuaire de la Garonne et derrière un écosystème considérable, celui de l’agriculture et de la viticulture », s’inquiète Me Landete. A cet égard, « je ne comprends pas que le Conseil régional d’Aquitaine et de Poitou-Charentes ne se constituent pas partie civile dans cette affaire », regrette-t-il. 

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