Choix d’Aqui : Le parc’Ours au sein de l’espace animalier de Borce.


Parc'Ours de Borce
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 11/04/2011 PAR Olivier Darrioumerle

Ce n’est pas vrai que les marmottes emballent le chocolat Milka. Pas plus que les vautours enlèvent les enfants en piquet ou que les ours dévorent des milliers de tonnes de viande. À l’heure où tout a déjà été vu à la télévision, il est grand temps de tordre le cou aux croyances fallacieuses. Au cours des deux heures de promenade, on traverse ou contourne les enclos dans lesquels vivent des animaux sauvages. Cinq ours peuplent l’espace animalier. Les deux femelles, Ségolène et Myrtille, et le mâle, Titus, ont donné naissance à cinq oursons. Seulement deux d’entre eux sont restés à Borce car le parc ne peut en accueillir davantage. Ce sont les enfants des écoles maternelles et primaires de la vallée qui ont proposé des noms. Le public a voté l’été dernier, et les deux oursons ont été baptisés Diego et Groseille. Ce sont les petits héritiers de Jojo, la mascotte de la vallée, qui avait été reccueilli par René Roze, le maire de Borce, en mai 1973. Ce fervent défenseur de l’Ours se plaint toutefois du silence de l’Etat à la veille d’une nouvelle réintroduction. Il est prévu qu’un arrêté ministériel donne le feu vert 90 jours après la consultation publique qui s’est achevée le 4 février. En attendant la décision du gouvernement, Chloé Brinon prend à coeur son rôle de sensibilisation. Elle espère que les promeneurs prennent conscience de la fragilité de l’écosystème en visitant le parc de Borce. « Sur les chemins de montagne, les gens font attention à ne pas laisser traîner leurs papiers gras, mais on essaie de leur faire comprendre, aussi bien, la chaîne de production de lait de brebis que le régime alimentaire de l’Ours. » Car il existe un lien entre le dépeuplement des vallées pyrénéennes et la disparition de l’Ours. Pour Chloé Brinon, « à montagne riche, faune prospère », la sauvegarde du pastoralisme est aussi importante que la réintroduction de l’Ours.

photo : Parc’Ours de Borce

Olivier Darrioumerle

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! ENVIRONNEMENT > Nos derniers articles