Cork en stock ou les aventures d’un voilier lié au liège


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/09/2010 PAR Isabelle Camus

Antonio Costamante a toujours intégré l’écologie dans ses démarches. Après avoir fait des courses et des régates au niveau mondial, il a quitté son Italie natale pour venir vivre à Bordeaux dans le cadre d’une profession qui le fait beaucoup voyager. A 49 ans, Antonio est ingénieur et gestionnaire de projet d’aménagement de bateaux. Lorsqu’il était étudiant, il a été skipper sur le Cork, un voilier spécifiquement  construit pour Cesare Rotelli, cordonnier et fils de cordonnier ayant fait fortune dans les années 70, grâce aux semelles compensées en liège,  après qu’il ait remplacé, après-guerre,  les talons en bois par des talons en plastique. 

Save cork, un projet global
Aujourd’hui, le Cork a été racheté aux héritiers de Cesare Rotelli par AIM Yacht interiors LTD, l’entreprise pour laquelle travaille Antonio Costamante. Afin de sauvegarder ce qu’il considère comme un maitre d’oeuvre du yachting et de la tradition navale, ce dernier a conçu le projet « Save cork. « Je cherche des sponsors et dessupporters, qui pourraient utiliserla visibilité du projet  commevecteur de messagespromotionnels et interprète des valeurs fondées surl’écologie et ledéveloppement durable ». « Les châteaux, par exemple, pourraientcommuniquer sur le fait qu’ils n’utilisent que des bouchons enliège pour leurs vins, moins énergivores et polluants que les bouchons en plastique ». A cet effet, Antonio a conçu un  porte-clefs  en liège avec un cable d’accastillage en guise d’anneau, objet marketing  réunissant les thèmes et les valeurs du projet, sur lequel un logo peut être imprimé.

Une ressource écologique et économique
Le porte-clef en liège du projet Save CorkOr, plus on diffuse de porte-clefsplus on contribuera à la sauvegarde du liège.  » Et qui dit sauvegarde du liège, ditsauvegarde de la planète », explique celui qui en connait l’histoire et les qualités sur le bout des doigts. « Peu de gens sont au courant qu’un arbre dechêne-liège exploité, absorbe 5 fois plus de CO2 qu’un arbre nonexploité. Sans compter ses qualités d’isolation phonique et thermique comme matériau de construction ».Un argument écologique qui pourrait se coupler à un argument économiquenon négligeable, puisque la sylviculture et l’industrie des Landes et du Lot et Garonne sont trèsconcernées par le liège (programmes de reboisement, industrie exploitant lesforêts de chêne liège, relance et reconstitution de la filière…). Une culture qui pourrait diversifier et soutenir la forêt des Landes de Gascogne, aujourd’hui bien mal en point.
 
www.savecork.com
Isabelle Camus

 


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