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PUBLIÉ LE 03/03/2011 PAR Nicolas CésarSelon les données transmises ce jour par AIRAQ, l’association agréee par le ministère en charge de l’écologie pour la surveillance de la qualité de l’air en Aquitaine, le seuil de 80 micro-g/m3 de particules en suspension a été dépassé sur l’agglomération bordelaise. Ce niveau correspond au seuil d’information et de recommandation de la population. Par conséquent, l’Agence Régionale de la Santé (ARS) appelle les personnes sensibles, comme les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques à « privilégier les activités calmes » et éviter des activités physiques et sportives intenses ». Les autorités recommandent de limiter l’usage des véhicules ou d’adopter une conduite souple et de conduire à vitesse réduite. La préfecture du Lot-et-Garonne a précisé qu’en raison des conditions climatiques, l’agglomération agenaise est actuellement soumise à un pic de pollution atmosphérique aux particules fines, provenant des gaz d’échappement et des appareils de chauffage. Cet épisode devrait durer jusqu’à demain.
Le froid favorise la concentration de polluants
En France, de nouvelles normes sont progressivement adoptées, suite à une directive européenne. Elles prévoient un seuil d’information à 50 microgrammes par m3 et non plus à 80. Le seuil d’alerte passe alors à 80. Comment expliquer ces pics de pollution ? Le temps froid favorise la concentration des polluants, notamment les microparticules en suspension si nocives pour nos poumons. Les changements de températures du chaud au froid, comme nous l’avons connu ces derniers jours, et l’absence de vent favorise la concentration de ces microparticules en suspension vers le sol, créant ainsi des pics de pollution. Si 1/3 des particules en suspension sont générées par les moteurs diesel, le reste est dû aux cheminées industrielles et au chauffage résidentiel. Ce qui n’est pas sans conséquences sur notre santé. Une exposition répétée à des pics de pollution diminue l’espérance de vie.
Crédit photo : Yopadato
