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PUBLIÉ LE 15/03/2014 PAR Nicolas César« L’Aquitaine est une des régions de France où le réchauffement risque d’être le plus fort ». La conclusion du climatologue, Hervé Le Treut, dans son rapport remis, il y a quelques mois, à Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, ne laisse pas de place au doute. « La faute en partie à sa situation géographique, son positionnement par rapport à l’anticyclone des Açores », a-t-il expliqué. Cela aura d’importantes conséquences sur l’économie, notamment le vignoble bordelais. En 2050, pour que les vins de Bordeaux aient toujours les qualités qui les caractérisent, il faudra travailler sur des terroirs plus frais et plus tardifs, mais aussi, peut être rechercher de nouveaux cépages, espagnol ou portugais, et voir comment les valoriser. En réalité, c’est l’ensemble de l’agriculture, de la forêt et de la montagne qui sera impacté.
Un jeu pour comprendre comment lutter contre le réchauffement climatique« Il y aura plus de tempêtes et les hivers seront plus doux », a indiqué Didier Swingedouw, chercheur spécialiste du climat au CNRS et au laboratoire bordelais Epoc, confirmant au passage que « ces 10 dernières années, le réchauffement climatique est lié à l’activité humaine ». « Notre objectif est de réduire nos émissions de gaz à effets de serre de 20% d’ici 2024 », a répondu Laure Curvale, vice-présidente de la CUB, déléguée au plan climat. Cela passe, entre autres, par davantage de bus propres, de transports doux, des bâtiments moins énergivores. « Mais, sans accord international, l’impact pour limiter le réchauffement climatique sera limité », a renchéri Didier Swingedouw. Cela suppose aussi un profond changement de mentalités, que chacun agisse à son échelle. PA cet effet, Cap Sciences à Bordeaux a créé un serious game, « Clim way », afin de comprendre les mécanismes du réchauffement et les moyens de lutter contre.
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