En Dordogne, le tri des déchets connaît une vraie révolution


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/04/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

Les foyers périgourdins ne se rendent pas forcément compte mais depuisle 1er mars, la gestion des déchets ménagersvit une double révolution.Le pot de yaourtou de crèmefraîche, je le mets dans le sac noir ou le sac jaune ? Cette questionn’a plus lieud’être, tous les plastiques rejoignent la poubelle jaune. Cette simplicité au niveau du tri a entraîné une seconde révolution au niveau du centrede tri à Coulounieix-chamiers, géréet administré par le SMD3.
« À la Rampinsolle,9200 tonnes de déchets sont traitées par an, ils proviennent de la communauté d’agglomération périgourdine, du Nord et del’Ouest de la Dordogne. Les secteurs de Bergerac et du Sarlat dépendentdu centrede tri de Marcillac-Saint Quentin, » précise Bertrand Boisserie, directeur du SMD3. Vingt- sept personnestravaillent sur le site de la Rampinsolle  dont une vingtaine sont affectées au tri. Ces salariés sontrépartis en deux postes.
Plus de déchets plastiques dans les sacs jaunes signifient une augmentation des volumes.« Au terme du premier mois, nous avons observé une progression de l’ordre de 20 %. Cela signifie aussi plus de tonnage à traiter dans les deux centresde tri de la Dordogne, »ajoute Bertrand Boisserie.
Sur l’agglomération périgourdine, la taux de recyclage des emballages ménagersest de 58 %, un peu en dessous de la moyenne nationale, à 63 % et loin de l’ objectifdu Grenelle de l’environnement fixé à 75 %.

5 % de refus

Par contre, le nombrede refus reste stable : de l’ordre de 5 à 6 %.La nature des rejets a changé :on trouvedu verre,des textiles, des emballages de café.
Le site de la Rampinsollea dû subir d’importantes modifications avec l’installation de nouvelles machines. L’investissement entièrement financé par le SMD3 équivaut à 450 000 €. Un séparateurbalistique a été installé afin de trier les déchets en fonction de leurs poids, de leur forme : les corps plats (carton, papiers) vont d’un côté et les corps creux (emballages plastiques) d’un autre.La machine de tri optique a été programmée différemment. En cabine, pour les opérationsde tri manuel, un troisième tapis de tri a été ajouté. L’objectif est de permettre une répartition du flux des déchetssur la chaînede tri. Cette nouvelle organisation est opérationnelle depuis le 24 avril. Le fonctionnementdu site de Marcillacdevrait être aussi modifié dans les prochains mois, grâceau retourd’expérience acquise sur celui de Coulounieix-Chamiers.

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