Enracinement progressif du « Cartier » de Targon, éco-quartier expérimental


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Publication PUBLIÉ LE 23/02/2013 PAR Laura Jarry

« Une architecture qui fasse sens »Pour Richard Pezat, il s’agit d' »implanter un laboratoire », de faire « le mariage du bon sens et de la raison » avec la construction de 38 logements : 9 sociaux, 1 d’urgence, 12 en location, 15 en accession à la propriété et 1 Résidence Habitat Jeunes. Le but est de mixer les origines et les classes dans un même lieu, que chacun « passe par la même porte », explique Olivier Chatain, chargé du projet au Pays Cœur Entre-Deux-Mers. Alain Leveau, conseiller général du Canton de Targon et président du Pays Cœur Entre-Deux-Mers, a d’ailleurs salué son travail, avant d’ajouter que Philippe Madrelle, président du Conseil Général de la Gironde, comptait donner une enveloppe supplémentaire de 25.000 € au projet.
Pour Martine Alcorta, vice-présidente du Conseil Régional d’Aquitaine, la plantation de ces arbres est une bonne idée : « c’est dire à la nature que l’on vient en ami ». L’espace du Cartier sera en effet pensé pour ne pas dénaturer le paysage, selon un cahier des charges précis.

Enthousiasme, regrets et espoir.C’est par ces mots que Martine Faure, députée de la 12e Circonscription, choisit de résumer le projet : heureuse d’être sa marraine, elle note ne pas avoir trouvé autant de partenariats qu’il aurait dû susciter, « peut-être parce qu’il est bon », avec « tant de recherches, d’exigences qui peuvent faire peur », et prêche pour cette ruralité, amie de la ville. Comme Richard Pezat, elle note que l’entreprise ne « fut pas un long fleuve tranquille et dût subir l’insuffisance de quelques uns ».
Frédéric Carre, sous-préfet de Langon, concède qu’il lui « faut maintenant convaincre le comité des élus ». Comme tous ceux présents, donc Colette Scott, vice-présidente du Pays Cœur Entre-Deux-Mers en charge de Cartier et ses déclinaisons dans le pays, il espère que le projet portera ses fruits : « on l’a découvert avec des doutes méthodiques : ‘est-ce que la greffe va bien prendre ?’ […] On souhaite maintenant que le projet se développe après s’être enraciné ici ».

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