L’eau, que le monde s’arrache, s’offre une semaine en Gironde du 28 juin au 4 juillet.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/06/2010 PAR Laura Jarry

Une prise de conscience internationale.
Toutes les 20 secondes, un enfant meurt faute de manquer d’eau potable. Un constat accablant, surtout que le droit à l’eau n’a toujours pas été reconnu et qu’il n’existe que 3% d’eau douce sur la planète. Pierre Baudelet, représentant de Saint-Gobain Pont-à-Mousson au Conseil Mondial de l’Eau, arrive à la conclusion suivante: le partage et l’arbitrage de l’eau dans ce contexte de démographie galopante, d’un fluctuant développement économique et social, de problèmes politiques, religieux et climatiques, impose à tous une grande coordination. Et, surtout, une coopération si on ne souhaite pas que l’eau devienne source de conflits.
Fort heureusement, on assiste aujourd’hui à « l’émergence d’une prise de conscience », comme s’en félicite Mélanie Tauber, représentante de la DREAL Aquitaine. La société reconnaît de plus en plus sa responsabilité et certains faits : alors qu’elle achète 200 € le mètre cube d’eau lorsqu’il est vendu en bouteilles comme le rappelait Alain Renard vice-président du Conseil général, son prix moyen au robinet avoisine les 3,30€ en temps normal. Dans ces moments, il devient alors crucial de s’entraider et de s’accorder : même si le pourcentage d’eau potable française passe de 65 à 48% après les accords européens de 2004, l’obligation pour ces états de se donner un thermomètre commun est plus importante. Les accords sur l’eau doivent être supérieurs aux conflits, pour un objectif identique, 2015 devenant la date clé de chacun.

Une application locale.
En Gironde, on donne la priorité à une politique de restauration et de préservation avec le respect des milieux aquatiques et un rétablissement durable de l’équilibre quantitatif entre rivières et nappes souterraines. Par une bonne gouvernance, il serait alors souhaité de réduire l’impact des activités humaines et de produire une eau de qualité : contre 35% aujourd’hui, il serait légitime d’en trouver 60% en 2015 pour un étalonnage progressif jusqu’au 100% prévu pour 2027. Projet d’envergure impressionnant pour le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) dans le but de préserver, restaurer et gérer les milieux remarquables littoraux et estuariens. La Gironde fut un département précurseur en la matière, un essai à confirmer donc par une action constante.

Plus d’informations et programme disponible sur le site du Conseil général de Gironde.

Laura Jarry.

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