L’Université de Pau et des Pays de l’Adour veille sur les étoiles


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/01/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

L’observatoire qui le surplombe à 2 877 mètres d’altitude possède notamment le plus gros télescope français. Il est  utilisé pour l’étude des champs magnétiques existant autour des étoiles. Ce qui permet aux scientifiques de mieux connaitre la manière dont les astres, comme notre soleil par exemple, peuvent évoluer.

Avec l’aide de multiples partenaires et collectivités locales, Pirene et la Régie du Pic du Midi viennent de réussir un tour de force. Un label Réserve internationale de ciel étoilé (RICE) a été attribué  en décembre dernier  à un secteur montagneux de 612 kilomètres carrés situé autour de ce sommet, ainsi qu’à une zone tampon englobant 251 communes. Son principe est simple : réduire les émissions de lumière, et mieux gérer l’éclairage des secteurs habités, dans ce vaste  territoire. Pour le moment, cette réserve est unique en son genre en Europe occidentale.

Un chercheur en renfortL’Université de Pau et des Pays de l’Adour a  joué un rôle actif dans cette opération soutenue par la Région Midi-Pyrénées, le Conseil général des Hautes-Pyrénées, le syndicat d’électrification, EDF et le Parc national, pour ne citer que quelques acteurs. Afin de coordonner le projet, la Régie a en effet embauché pendant deux ans un doctorant en géographie-aménagement de son laboratoire de recherche Société, Environnement, Territoire, auquel est associé le CNRS.

Pour l’intéressé, Nicolas Bourgeois, et les groupes de travail qui l’épaulaient, le pain ne manquait pas sur la planche. Il s’agissait de faire mesurer sur le terrain la qualité du ciel étoilé, d’accompagner les communes dans l’amélioration de leur éclairage, mais aussi de mettre en place un programme destiné à sensibiliser le public à l’intérêt d’une telle action. La qualité du projet  a été reconnue. Le label RICE a été accordé avec les félicitations du jury par l’International Dark-Sky Association.

Des pistes à explorer« C’est un très bel exemple de mise en valeur d’un territoire au service de la recherche » se réjouit Laurent Bordes, vice-président du conseil scientifique de l’UPPA. Avant de rappeler que certaines communes peuvent, sans nuire à la qualité de leur éclairage, réaliser jusqu’à 40% d’économies d’énergie. Mais aussi  qu’une telle réserve offre des pistes de développement intéressantes en matière de tourisme. Car un ciel étoilé préservé est aussi un atout pour un territoire. Sans parler de l’impact qu’un éclairage plus raisonné peut avoir sur la faune et la protection de la biodiversité.  « Il y a de belles niches à explorer. »

Pour en savoir plus :  www.picdumidi.com

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