La Charente Maritime veut aller plus loin dans l’engagement environnemental


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/10/2016 PAR Anne-Lise Durif

Voilà six mois que Lionel Quillet, vice-président du conseil général en charge de l’environnement et du littoral, arpente le département avec son équipe du comité « Espaces naturels sensibles » (ENS). Objectif : dresser un état des lieux des enjeux en matière de patrimoine naturel et paysager du département. Le bilan servira ensuite à établir un schéma territorial des espaces naturels sensibles, qui servira de plan d’actions pour le Département. « Lorsque j’ai pris mes fonctions en 2014, je me suis rendu compte qu’il y avait des inégalités de traitement entre les territoires, alors qu’il y a de gros besoins à certains endroits », explique Lionel Quillet, en évoquant la Vallée de la Trézence, qui possède à la fois des problématiques hydrauliques et de marais.

Un budget revu à la hausseEn plus d’uniformiser les actions de l’ENS, ce schéma fera office de « charte » d’engagement environnemental pour tous les partenaires (collectivités, associations spécialisées, institutions privées) qui bénéficieront d’aide dans le cadre de l’ENS. En effet, il arrive que des collectivités sollicitent le département pour sauver un terrain, puis se désinvestissent de la question environnementale, quand ils ne lancent pas eux-mêmes des projets destructeurs pour ce même site.

Le Département a aussi besoin d’un engagement technique et humain, sur le terrain. La raison n’est pas tant financière : le budget du programme ENS a été revu à la hausse en décembre dernier et s’élève aujourd’hui à cinq millions d’euros, pour l’année 2016-2017. Mais avec une « petite » équipe de 50 personnes et une zone d’intervention de 30 000 hectares, dont 3200 appartenant au Département (dont les 14 Poles Natures), il est nécessaire d’avoir des partenaires engagés sur place, pour gérer les sites à terme. Le centre de sauvegarde du Marais aux oiseaux à Dolus d’Oléron, en est un bon exemple : cette structure privée de sauvetage d’animaux blessés (surtout des oiseaux), situé au cœur d’un marais appartenant au Département, va bénéficier d’une aide pour refaire ses volières, indispensables pour poursuivre son action… Une sorte de donnant-donnant, en somme.

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