Le développement durable dans le secteur du bâtiment, un enjeu d’avenir.


Depuis le controversé Grenelle de l'Environnement de 2007, la France s'est engagée à produire autant d'énergie qu'elle n'en consomme d'ici 2020 et a diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Des engagements qui sont autant

Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/01/2012 PAR Julien Baffaud

Une étude forte d’enseignements
L’ADEME et la MDE Bordeaux se sont appuyé sur une étude de la CEBATRAMA (Cellule Économique du Bâtiment, des Travaux Publics et des Matériaux de Construction d’Aquitaine) pour définir un plan d’action en quinze points qui a pour but de combler les écarts entre les compétences disponibles et les besoins liés à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement. L’étude met l’accent sur la relation entre marché, formation et emploi sur BZC (Bordeaux Zone Centrale) et les perspectives d’évolution à l’horizon 2014. Avec 380.000 ménages prévus en Aquitaine d’ici 2030, le parc de logements disponibles ne pourra répondre aux besoins à venir. Cette forte évolution aura une incidence mécanique sur le besoin de logements et relancera le secteur de la construction de bâtiments neufs intégrant les critères BBC (Bâtiments de Basse Consommation),obligatoires depuis 2012. Une relance qui doit dynamiser l’offre d’emplois qualifiés dans le secteur du bâtiment en Aquitaine. C’est tout l’esprit du plan d’action de l’ADEME et de la MDE Bordeaux qui, parmi les quinze points proposés, intègre une clause d’intégration sociale qui réserve une partie du montant des travaux à l’emploi.

Une évolution de fond au rythme encore trop lent.
La rénovation du parc de bâtiments aux normes BBC sera d’actualité pendant les trente à quarante prochaines années. Cependant, l’évolution de la formation des professionnels du bâtiment à la maîtrise des techniques nécessairesest encore trop lente. Seulement 10% des entreprises d’ Aquitaine seraient passées par la case formation à l’heure actuelle. Une lenteur qui s’explique par une réticence supposée des entreprises et notamment des PME peu enclines à changer ce qu’elles voient comme la nature même de leur métier selon Jean-Louis Bergey directeur régional de l’ADEME et Gilles de Wavrechin, directeur de la MDE Bordeaux. Une évolution qu’ils considèrent comme un enjeu d’image majeur pour la profession tout autant que de qualité.


Une mention « Reconnu Grenelle Environnement » unificatrice.
Du côté de la consommation, il peut être très difficile pour un ménage de s’y retrouver dans la forêtde mentions, de labels et de certifications assurant des constructions à haute performance énergétique. Les résultats pouvant varier du meilleur au pire. Pour parer à cet état de fait, l’ADEME et le Ministère du Développement Durable ont créé la mention « Reconnu Grenelle Environnement » qui a pour but de renforcer les exigences des« signes de qualité » existants. La CAPEB (marque « ECO Artisan »), la FFB (marque « les Pros de la performance énergétique »), Qualibat, Qualit’EnR (appellations Qualisol, QualiPV, Qualibois, Qualipac) et QUALIFELEC ont signé le 9 novembre dernier, une charte d’engagement garantissant une qualité de construction optimale.
Reste à souligner que ces évolutions ne pourront avoir un impact réel sur la consommation énergétique que si le comportement des usagers face à leur consommation change aussi comme le rappelle Jean-Louis Bergey.


Julien Baffaud

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! ENVIRONNEMENT > Nos derniers articles