Le frelon asiatique, un problème majeur pour les apiculteurs du sud-ouest


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Publication PUBLIÉ LE 23/03/2010 PAR Nicolas César

« Nous ne comprenons pas que l’État ne classe pas le Vespa velutina comme « espèce invasive et nuisible », déplore Henri Clément, le président de l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française). Actuellement, il existerait plus de 1 000 nids dans l’agglomération bordelaise. Or, un seul frelon asiatique peut tuer une abeille toutes les minutes. Sa technique est simple : il se positionne en vol stationnaire à l’entrée des ruches et se jette sur les abeilles chargées de pollen pour les tuer (environ deux abeilles toutes les trois secondes). Six frelons suffiraient à condamner une ruche.

Des campagnes de piégeage 
Le problème a pris tellement d’ampleur, que l’Unaf suggère même aux particuliers, en Gironde, Lot-et-Garonne et Dordogne, les départements les plus infestés en France, de fabriquer maintenant, à la fin de l’hibernation, leurs propres pièges. Pour cela, il suffit seulement de couper en deux une bouteille en plastique et de replacer à l’envers la partie avec le trou du bouchon. Puis, il faut la remplir avec un peu de bière brune et une cuillère de sirop. Malheureusement, rares sont les préfectures de la région à lancer des campagnes de piégeage. Les communes, elles non plus, n’ont pas les moyens de lutter efficacement. De leur côté, les pompiers sont débordés et les interventions de spécialistes coûteuses, entre 150 et 300 euros. Face à l’ampleur de la menace, les apiculteurs du sud-ouest ont le sentiment que leur survie est menacée si rien n’est fait. C’est pourquoi, ils réclament d’urgence une aide au piégeage et des subventions pour reconstituer les essaims.

Nicolas César
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