Les anciens ministres de l’environnement appellent à sauver l’Ours


frédéric Salein
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/06/2011 PAR Olivier Darrioumerle

Ça n’a jamais été tout rose entre les associations pro-ours et les précédents gouvernements. Pourtant, tous les derniers ministres de l’environnement depuis 15 ans, date de la première vague de réintroduction, ont signé le manifeste écrit par l’association Adet-Pays de l’Ours. En effet la décision de NKM marque un coup d’arrêt dans une politique constante, et cela quelque soit la majorité au pouvoir. En premier lieu, elle s’oppose à sa prédécesseur Chantal Jouanno qui avait annoncé, à Toulouse, le 10 décembre, sa volonté de réintroduire au printemps une nouvelle ourse slovène aux côtés des deux derniers mâles survivant dans les Pyrénées occidentales. En retour, ce sont Jean-Louis Borloo, Yves Cochet, Corine Lepage, Nelly Olin et Dominique Voynet, qui ont répondu à l’appel lancé par l’association Adet-Pays de l’Ours. « On connaît tous ces ministres, ce sont des écolos hébétés, chevelus ou illuminés ?  », s’interroge Alain Reynes, le président de l’association, qui ne supporte plus les arguments fallacieux des anti-ours.

En 2005, Nelly Olin prenait le dossier à bras le corps.
Quatre anciens ministres de l’environnement n’ont pas pu se prononcer compte tenu de leur engagement actuel. Roselyne Bachelot est ministre des solidarités dans le gouvernement Fillon. Michel Barnier, commissaire européen, Brice Lalonde et Serge Lepeltier, chargés de mission à l’ONU, ne peuvent se prononcer sur les dossiers de politique française. Seul Madame Royal manque à l’appel. Mais Ségolène, l’ours qui porte son prénom dans le parc de Borce, dans la vallée d’Aspe, signe pour elle. « Ce n’étaient pas tous des spécialistes de l’environnement, mais à un moment donné tous ont dû ouvrir le dossier de l’Ours » explique Alain Reynes. Nelly Olin est la moins connue des signataires. Elle est pourtant dans la mémoire de tous les défenseurs de l’Ours. Lorsque ce fut son tour d’entrer àl’Hôtel de Roquelaure, au 246 boulevard Saint-Germain, Nelly Olin héritait de la mort de Cannelle, la dernière ourse de souche pyrénéenne abattue par un chasseur. En 2006, elle lâchait cinq ours dans les Pyrénées. « Nelly Olin a franchi cinq marches alors que d’autres ne franchissent pas la première ! » conclut Alain Reynes.

photo : frédéric Salein / flickr

Olivier Darrioumerle

 

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