Les opposants au pont levant à Bordeaux jouent leur dernière carte


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Publication PUBLIÉ LE 03/09/2009 PAR Nicolas César

Vendredi, les 120 conseillers de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), maître d’ouvrage du futur pont, vont voter pour accorder ou non à Vincent Feltesse, le président, la possibilité contractualiser avec les entreprises chargées de réaliser les travaux de construction. Ce pont urbain de 43 m de large et 55 m de hauteur de levage est prévu pour traverser la Garonne sur 426 mètres. Vincent Feltesse devrait obtenir un feu vert. En juillet, le conseil municipal de Bordeaux avait adopté un avis favorable au lancement des travaux à partir de septembre par la CUB sur proposition d’Alain Juppé. Le maire UMP de Bordeaux accorde beaucoup d’importance à ce pont. Selon lui, il devrait contribuer au développement économique de la ville.

Le pont levant, une menace ou un bienfait pour Bordeaux ?

Le projet, présenté par le groupement GTM/GCS, est estimé à 120 millions d’euros hors aménagements des abords. En février, le tribunal administratif de la ville avait rejeté la requête au fond déposé par le front associatif demandant l’annulation du vote de la CUB déclarant le projet d’intérêt général. Les associations ont fait appel de la décision. Pour ces associations, ce pont est « pharaonique » et « catastrophique » pour la ville. D’ailleurs, l’UNESCO avait placé un temps Bordeaux en procédure de sauvegarde, menaçant de lui retirer son classement au patrimoine mondial, en raison de ce projet de pont levant. Si Alain Juppé a rassuré les membres du comité UNESCO, en leur démontrant que ce pont ne « dénaturerait pas la ville », le projet a dû être quelque peu revu. Ainsi, quatre piles monumentales de 87 mètres de hauteur, devraient être ramenées à 83 mètres pour satisfaire l’UNESCO. Selon Denis Teisseire, membre du collectif associatif et l’un des responsables de Trans’cub, association qui en 1994 avait obtenu l’abandon du projet de métro bordelais, le pont constituerait « une catastrophe financière, maritime, patrimoniale et écologique ».

Nicolas César

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