Odeurs et irritations : le bassin de Lacq cherche mais ne trouve pas


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/08/2015 PAR Jean-Jacques Nicomette

Celui-ci a été défini par un groupe de travail dans lequel figurent les services de l’Etat, des industriels ainsi que les élus concernés. Il se décline de trois manières.

Les riverains interrogés, les industries examinéesDes campagnes de mesures effectuées chez les riverains incommodés ont été intensifiées, précise d’abord l’administration. « Des prélèvements complémentaires visant à élargir le champ des recherches sont en cours ».

On a a également  fait appel à « des laboratoires externes spécialisés dans la détection de composants à très faible concentration ». Enfin, la marche de certaines unités industrielles a été modifiée de manière temporaire pour faciliter la recherche d’éventuelles substances toxiques.

Les services de l’Etat, en particulier la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) , sont chargés, en plus des contrôles diligentés chez chaque exploitant,  de vérifier la mise en œuvre de ce programme par les industriels, précise la préfecture.

Pour le moment, les premiers résultats disponibles ne donnent rien. Les rejets industriels dans l’atmosphère ont été examinés dans le détail, sans résultat. « Aucune évolution significative de ces émissions ne permet, à ce jour, d’expliquer les gênes signalées ».

 » De nouvelles odeurs « La préfecture signale toutefois qu’une enquête a été lancée par l’Agence régionale de santé et l’InVS (institut de veille sanitaire) « auprès des plaignants ayant accepté d’être interrogés ». Cela, afin de définir les symptômes signalés : gênes olfactives, irritations….

« Cette enquête a mis en exergue la présence de nouvelles odeurs sur le site depuis un à deux ans » . Celles-ci peuvent survenir  de manière soudaine et durer de quinze minutes à quelques heures. Leur intensité la plus élevée est ressentie depuis trois à six mois, en particulier la nuit.

Mais, là encore, poursuit l’administration, les multiples symptômes décrits et les mesures environnementales effectuées par les laboratoires d’analyse ne permettent pas d’orienter les recherches  vers un polluant particulier.

« La surveillance se poursuit donc et le plan d’action sera maintenu tant que la source de la gêne ressentie n’aura pas été isolée ». 

Internet pour la transparenceCritiquée par la Sepanso pour sa volonté de tempérer le débat, l’administration rappelle enfin qu’une règlementation contraignante s’applique aux installations industrielles,  classées Seveso sur le bassin de Lacq. Un arsenal de textes que l’on peut, explique-t-elle,  consulter sur Internet (www.legifrance.gouv.fr). Tout comme on peut s’informer sur le plan de prévention des risques mis en place autour de la plateforme de Lacq (www.risques.aquitaine.gouv.fr).

Les comptes rendus des réunions organisées par le Secrétariat permanent pour la prévention des pollutions industrielles (SPPPI), sont eux aussi accessibles au public. Cette structure réunit chaque année les industriels ainsi que les représentants des salariés, les élus du bassin de Lacq et les associations concernées.

Le contenu de ces réunions peut être consulté sur  http://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (Rubrique environnement. Inscrire le mot clé SPPPI dans le moteur de recherche).

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