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PUBLIÉ LE 20/06/2013 PAR La rédactionValable pour une période de douze ans, le texte a été soumis à l’approbation de 86 communes réparties sur les Pyrénées Atlantiques et les Hautes Pyrénées. En Bigorre, une seule commune sur 56 a refusé d’adhérer à la charte. Tandis qu’en Béarn, les opposants sont majoritaires. La charte a été rejetée par 18 municipalités sur 30. Un refus qui trouve de multiples explications. A commencer par la volonté très ancienne des Béarnais de rester maîtres chez eux, comme en témoignent notamment les positions adoptées par Robert Casadebaig, le maire de Laruns, ou le député Modem Jean Lassalle. Une attitude que les débats liés à la présence de l’ours, au pastoralisme, mais également certaines dissensions politiques, n’ont fait qu’exacerber.
S’il se réjouit de voir qu’une majorité de villages a donné son aval au projet, André Berdou, conseiller général socialiste de Laruns et président du conseil d’administration du Parc, ne cache pas sa déception. « Se priver de l’image du Parc national, c’est se priver d’un produit d’appel fabuleux pour le tourisme qui constitue une activité importante de nos vallées » dit-il à l’intention des réticents. En continuant à affirmer que le PNP « est un facilitateur, pas un empêcheur ».
