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PUBLIÉ LE 02/09/2013 PAR Nicolas CésarC’était le 5 juillet 2012. Suite à la rupture d’une cuve sur le site de Smurfit à Biganos, 4 160 m3 de cette liqueur noire s’était échappée dans La Leyre, qui se jette dans le bassin d’Arcachon. Des milliers de poissons avaient été tués sur le coup. L’enquête avait conclu que la « liqueur noire » était contenue dans une cuve qui n’était pas adaptée à ses possibles effets corrosifs. Mais, ce lundi 2 septembre, le tribunal correctionnel de Bordeaux a estimé que la pollution relevait « d’un accident exceptionnel que l’on peut qualifier d’imprévisible », et qu' »en l’absence de toute réelle certitude sur la cause (…), de démonstration d’imprudence ou de négligence », il n’est pas possible de retenir la responsabilité pénale de Smurfit.
Les parties civiles vont faire appel du jugementUn jugement que l’avocat des parties civiles, Me François Ruffié, ne comprend pas : « il ne peut s’agir d’un « accident exceptionnel » puisque « toute l’enquête démontre qu’il y avait des rapports d’inspection disant que ces cuves connaissaient des difficultés ». En effet, des rapports de l’organisme d’inspection Dekra préconisaient son remplacement depuis 2008, ont rappelé les associations écologistes. Me Ruffié va donc faire appel et il espère que le parquet va en faire autant. De son côté, Olivier Laban, président du Comité régional conchylicole, s’est dit « abasourdi » par la relaxe. Même écoeurement pour Olivier Argelas, le représentant du Comité régional des pêches. Rappelons, que cette usine de Smurfit sur le bassin d’Arcachon emploie 450 salariés.
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