Pyrénées: les six derniers oursons de Pyros ? Et après…


Carl Chapman
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 06/01/2011 PAR Olivier Darrioumerle

Baptisées par des enfants d’écoles de Haut-de-Garonne et du Val d’Aran avant que leur sexe n’ait pu être déterminé, Noisette et Nheu (neige en espagnol) ont bien été identifiées comme des femelles. Les quatre derniers oursons, nées en 2010 en Ariège de Caramelles et en Espagne de Bambou, seront baptisées en 2011. Leur nom sera décidé soit lors d’un vote par internet ou de nouveau par par un aréopage d’enfants, soit, comme ce fut le cas lors du dernier lâcher d’ours, par des propositions libres. « En 2006 on avait reçu 12000 propositions ! » se félicité Alain Reynes, président de l’association Pays de l’Ours.

 Lâcher de l’ours Pyros le 1er mai 1997 à Melles

Pyros n’a-t-il jamais été un petit animal fragile ?
L’arrivée de cinq femelles devrait permettre à terme la naissance de un à six, voire sept, oursons par an. Mais tout est possible.
« C’est un animal fragile, souligne Alain Reynes, le taux de mortalité des oursons est fort, mais depuis quelques années on note un bon taux de survie. »
De plus, Pyros, le mâle dominant, a entre 25 et 30 ans, un âge très avancé chez les ours. S’il venait à disparaître, il faudrait quelques années avant qu’un nouveau mâle s’en rende compte et revienne d’exil. « C’est une situation atypique, insiste Alain Reynes. D’habitude il y a plusieurs mâles qui tournent dans un jeu de dominance, mais Pyros est tellement fort qu’il les a tous expulsés assez loin et qu’aucun n’est revenu le défier. »
Pyros pesait déjà 235 kilos en Slovénie et il est encore gaillard à son âge. « Un physique de talonneur », s’amuse Alain Reynes avant de nous expliquer que cette situation tient surtout au fait qu’il ait toujours rencontré en travers de son chemin, hormis Nere, uniquement ses propres fils, « jusqu’à l’âge de deux ans ils sont protégés par leur mère, ensuite Pyros leur dit : dehors. »
L’Ours serait-il la fameuse combinaison du Lion et du Renard chère à Machiavel ?

photo : Carl Chapman

Olivier Darrioumerle

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! ENVIRONNEMENT > Nos derniers articles