Ségolène Royal officialise la création du parc naturel marin du bassin d’Arcachon


NC
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/06/2014 PAR Nicolas César

Ségolène Royal a insisté sur sa « fierté » de signer le décret portant la création du parc naturel marin du bassin d’Arcachon à l’occasion de la journée mondiale de l’océan, ce dimanche. « Dans cette lagune en perpétuel mouvement, les échanges avec l’océan, les cours d’eau douce et les déplacements de bancs de sable créent une mosaïque de paysages qui accueillent une diversité exceptionnelle », a déclaré, émerveillée, la ministre, sous un beau soleil. En effet, le bassin d’Arcachon accueille 14 espèces de mammifères marins, 4 espèces de tortues marines, des hippocampes, des seiches… et nombre d’oiseaux migrateurs. Mais, aujourd’hui, cet écosystème est menacé par une urbanisation croissante et un tourisme de masse. Chaque été, le bassin accueille 50 000 touristes. Et, il compte pas moins de 130 000 résidences secondaires…  « Le Bassin est un peu victime de son succès. Il faut que « les acteurs locaux définissent ensemble les règles, jusqu’où ils veulent aller, et comment concilier développement économique et protection du milieu, au lieu de doctrines venues de technocraties parisienne ou bruxelloise », estime Olivier Laban, le chef de file des 320 ostréiculteurs du bassin.

Mieux connaître le milieu, protéger les écosystèmes et développer durablement des activités liées à la mer« Les milieux marins sont fragiles et les exemples de cette dégradation sont multiples », a reconnu la ministre, rappelant au passage que « la France est le second territoire marin derrière les Etats-Unis et a donc une responsabilité particulière en matière d’environnement marin ». Alors que va changer ce parc naturel marin ? « Il ne s’agit pas d’une réserve, de mettre une zone maritime sous cloche, mais d’un lieu unique de discussion, d’échange entre tous les acteurs, pour gérer les conflits d’usage », a expliqué François Deluga, maire PS du Teich. En clair, s’il n’a pas pouvoir de réglementer, le « conseil de gestion » du parc peut par contre proposer aux préfets de prendre des mesures, règlementaires ou techniques pour mieux connaître le milieu, protéger les écosystèmes, et développer durablement des activités liées à la mer. « Mais, des recommandations avec un conseil de gestion qui rassemble tous les acteurs du plan d’eau ont une force certaine », a ajouté François Deluga. Pour mémoire, l’Etat français s’est fixé comme objectif, avec le Grenelle de la mer, de se doter de 20 % d’aires marines protégées d’ici 2020. A l’échelle mondiale, seulement 3 % des eaux sont protégées…

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! ENVIRONNEMENT > Nos derniers articles