Sumbiosi, la maison solaire des étudiants


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/07/2012 PAR Solène MÉRIC

C’est sur le campus de l’IUT de Gradignan que se déroule le chantier de la maison Sumbiosi. « Sumbiosi » car l’esprit est bien celui de « la symbiose entre l’habitat et l’habitant, entre l’habitat et l’environnement et donc au total la symbiose entre l’homme et la nature » explique Anthony Canadas, le chef de projet.
Une « symbiose » qui passe par de nombreux apports technologiques et innovations permettant à la maison d’être 100% éco-responsable et autonome en énergie grâce à la seule utilisation de l’énergie solaire. Et la liste de ces dispositifs à la pointe de l’innovation est longue : une architecture bioclimatique, des matériaux choisis, 30 m² de panneaux solaires, un système de concentration de la lumière du soleil, un équipement à effet Venturi sur le toit pour optimiser la ventilation naturelle, des filtres avec des lombrics et graviers pour les eaux usées, la récupération de l’eau de pluie et une toiture végétalisée, une climatisation passive, etc. Le tout pour équiper une surface de 70 m2, qui se veut plus qu’un projet d’étudiants mais bel et bien à son retour de Madrid « un outil de formation et de promotion autour des métiers de la construction innovante », insiste Philippe Lagière, chercheur au centre de ressources technologiques Nobatek et coordonnateur du projet.

Revendiqué 100% Aquitain

Alain Rousset (à gauche) en visite de chantier, face à la maquette de la maison Simbioso


Mais avant d’en être à « l’après-Madrid », Anthony Canadas insiste sur le caractère « collaboratif et pluridisciplinaire» du projet et de sa mise en oeuvre. En effet, au sein d’Aquitaine Bordeaux Campus, se retrouvent autour du projet des étudiants de nombreux établissements d’enseignement supérieurs d’Aquitaine (Ecole d’architecture de Bordeaux, l’Ecole des Arts et Métiers, l’ENSEIRB, les universités de Bordeaux et Bordeaux 3) ainsi que le lycée Haroun Tazieff de Dax, spécialisé dans l’industrie Bois. Mais ce consortium, qui a le soutien du pôle Xylofutur et des collectivités locales, fait également la part belle aux entreprises partenaires telles qu’Exosun, Mobilier Goisnard frères, SunH2O, ou encore des centres de compétences tels que Nobatek.
Autant de matière grises et de matériaux qui, avec un budget de 900 000 euros, permettent au projet de se revendiquer 100% Aquitain. Et sans entrer dans une guerre des clochers, c’est tout de même un argument de poids pour briller à Madrid lors du concours organisé du 14 au 30 septembre prochains… Souhaitons donc bonne chance aux étudiants aquitains face à la vingtaine d’équipes qu’ils devront affronter!

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