Une association pour préserver la rivière Dordogne


claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 25/03/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

En Juillet dernier, le bassin versant de la rivière Dordogne, a été classé réserve mondiale de Biosphère par l’Unesco. Cette reconnaissance, fruit du travail mené depuis vingt ans  par Epidor, avec la population, les usagers, récompense les actions mises en oeuvre ces dernières années en matière de développement durable, de protection des milieux aquatiques. En début d’année, l’asscociation Initiative Biosphère voit le jour. Son principal objectif est de concilier activité économique, bien être social tout en préservant la nature. Sur le haut bassin de la rivière Dordogne, on trouve de nombreux ouvrages hydroélectriques. Ceux -ci peuvent occasionner des pertubations sur les milieux aquatiques : par exemple, ils peuvent gêner la migration de certaines espèces de poissons.

Limiter les impactsDepuis de nombreuses années, EDF, principal exploitant de ces barrages, et Epidor (établissement public territorial du bassin de la Dordogne) travaillent en partenariat pour limiter les impacts de ces ouvrages sur les milieux et sur certaines activités (pêche, canoë et baignade) Epidor et EDF ont souhaité renforcer leurs liens par l’intermédiaire de l’association Initiative Biosphère Dordogne. Elle est présidée par Bernard Cazeau. Son conseil d’administration est composé d’élus de Gironde, de Dordogne, du Lot, de la Corrèze, du Cantal et du Puy -de- Dôme. Début mars, Bernard Cazeau, président du Conseil général de la Dordogne, et Roland Decoux, directeur de l’Unité de production centre d’EDF, signaient une convention dans laquelle EDF s’engage à hauteur de 2,6 millions sur trois ans. Cette participation financière permettra de boucler une enveloppe globale de 7 millions d’euros. L’Agence de l’eau apportera le même montant et le reste sera à la charge des collectivités. Cette convention doit permettre d’engager des travaux destinés à concilier l’activité hydroélectrique avec les enjeux environnementaux. Les premiers chantiers sont attendus cette année. 

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