Nouvelle-Aquitaine: Une nouvelle voie pour l’Eau …


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 10/03/2017 PAR Matthias Hardoy

« On est face à un défi humain, social, climatique considérable. En Nouvelle-Aquitaine dans les années qui viennent, nous serons plus nombreux mais nous ne pourrons pas augmenter les ressources en eaux. Il faut nous préparer car la qualité ( pollution aux médicaments, perturbateurs endocriniens) et la quantité de l’eau va faire défaut! ». Le constat dressé par Alain Rousset, président de la Nouvelle-Aquitaine est préoccupant. Nicolas Thierry, Vice-Président en charge de l’environnement et de la biodiversité se montre encore plus alarmant: « Nous allons devoir affronter et réparer les conséquences du réchauffement climatique. Si la température globale augmente de 2 degrés dans les 30 ans qui viennent, la capacité d’utilisation de l’eau sera divisé par 2. Il y a un risque de conflit grave qu’il nous faut éviter!»

« Faire émerger une trajectoire collective »
Pour éloigner le scénario du pire, la région fait appel à des scientifiques et à des universités pour penser à des solutions innovantes et pour prendre du recul. Bernard Legube, directeur de laboratoire à l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers ouvre des pistes. «Face au changement climatique en cours, il y a des adaptations qui sont spontanées (comme l’utilisation plus réfléchie de l’eau par les citoyens) et des adaptations qui méritent plus de réflexions (transformation de nos habitats ou nouvelle façon de produire dans notre agriculture)» Jean-Pierre Raynaud, Vice-Président en charge de l’Agriculture à la région reconnaît qu’il y a « des blocages », « des résistances au changement » chez les agriculteurs mais selon lui « il faut faire évoluer les pratiques en faisant comprendre que nous allons être tous être concernés au final par le réchauffement ».

Alain Rousset se montre plutôt optimiste vis-à-vis de la concertation qui démarre « En quelques années, le rapport à l’écologie a beaucoup évolué. Le constat est partagé par tous. Nous allons écouter tous les acteurs (usagers,industriels, forestiers,agriculteurs, scientifiques… ) puis nous allons faire émerger une trajectoire collective!»

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