Les chasseurs, engagés pour la protection des zones humides.


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Publication PUBLIÉ LE 03/06/2011 PAR Laura Jarry

Implication.
Les années précédentes, la Fédération des Chasseurs avait choisi d’exposer les milieux naturels représentatifs des différents départements, de la Dordogne forestière à la Gironde humide. C’est d’ailleurs ce dernier thème qui a été repris pour cette édition du Salon de l’Agriculture en Aquitaine, la revalorisation et la protection des milieux humides. Créée dans les années 80 et possédant le titre de protection des habitats de la faune sauvage, la Fédération s’offre ainsi une tribune face au grand public,dont le regard évolue positivement chaque année, à force de présence et de communication.
Avec aide et financement, et surtout une reconnaissance publique de leur travail, les chasseurs peuvent ainsi se donner les moyens d’agir. Pourtant, les programmes qu’ils se fixent son nombreux et quelques budgets plus conséquents que d’autres : ainsi, le principe de dédommagement des agriculteurs face aux dégâts engendrés par les grands gibiers est, pour certaines régions, difficiles à appliquer. Victor Alcaraz, vice-président de la Fédération des Chasseurs de la Gironde, dit à ce propos : « En temps normal, le gibier n’appartient à personne ; quand il y a des problèmes, il appartient au chasseur » ; et il appartient également à celui-ci de les régler.

Visibilité.
Michel Paulhiac, également représentant administratif de la Fédération des Chasseurs, le dit, les chasseurs ont « toujours eu intérêt à revaloriser les sites de zone humide ». A ce titre, l’organisation s’adresse, par sa présence annuelle au Salon de l’Agriculture d’Aquitaine, aussi au grand public et plus seulement aux professionnels qui connaissent déjà la plupart de ses activités. Les chasseurs entretiennent les milieux (finançant et aidant à la replantation des haies par exemple), facilitent la réintroduction de certaines espèces, participant à la revalorisation de la perdrix rouge ou à la politique de réhabilitation de l’image du mouflon.
Ils ne sont pas simplement des gilets orange qui marquent le bord des routes pendant des battues, ils considèrent également « veiller, quoi que de manière indirecte, sur la population », luttant contre la prolifération des nuisibles et la raréfaction de certains gibiers. « On travaille de plus en plus pour faire reconnaître le rôle et l’utilité du chasseur au grand public », déclare Victor Alcaraz ; une ambition affichée et en passe d’être réussie au Salon de l’Agriculture.



Laura Jarry.

Crédit Photo : Aqui.fr

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