Le parti nationaliste basque l’emporte en Euskadi mais gouvernera-t-il?


Carlos H.
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 02/03/2009 PAR Joël AUBERT

La situation économique de cet Euskadi, quoique aujourd’hui plus délicate, reste bien meilleure, notamment si on l’analyse en terme de chômage. Il faut donc croire que les électeurs ont donné quitus au PNV de sa bonne gestion, puisqu’ils l’ont placé nettement, en tête avec 30 sièges sur les 75 contre 24 au parti socialiste basque et 13 au parti populaire, les huit sièges restants se partageant entre sept à des petites formations plus proches du PNVetun à un parti « démocratique » qui, lui semble prêt à s’allier avec le parti populaire. Cette arithmétique subtile dans ce pays où la branche politique de Batasuna, les radicaux basques, avait été interdite d’élection, cache en réalité un débat de grande importance. Unvéritable enjeu de pouvoir qui peut se résumer de la façon suivante : le parti socialiste au pouvoir àMadrid osera-t-il faire alliance, au Pays Basque, avec son ennemi national, le parti populaire et ceci pour créer un front commun anti-nationaliste ?
Cette éventualité a même constitué un thème de campagne. Cependant il faut croire qu’après le bon résultat du PNV, ses adversaires hésiteront à s’engager dans un schéma que l’on pourrait appeler à l’israélienne, le parti arrivé en seconde position, prenant alors le leadership d’une coalition pour casser un gouvernementau pouvoir qui a reçu l’assentiment des électeurs depuis 1979 et la mise en place, singulière, dans cette Espagne de l’après-franquisme, d’une décentralisation très poussée.

Photo : Carlos H.

J.A

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